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Allemagne
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne a progressé de 0,1% au troisième trimestre, selon un chiffre provisoire publié cette semaine, conforme aux attentes, permettant à la première économie européenne d'échapper de justesse à la récession.Avec cette croissance poussive, l'Allemagne fait moins bien que la France (+0,3%), deuxième économie de la zone, et "fait plus figure de borgne que de superpuissance économique au pays des aveugles" qu'est la zone euro, a commenté Carsten Brzeski, économiste d'ING. Le chiffre de la zone euro est attendu. Au deuxième trimestre, le PIB allemand a reculé de 0,1%, a précisé l'Office fédéral des statistiques, revoyant en légère hausse le chiffre initialement communiqué de -0,2%. Un nouveau recul entre juillet et septembre aurait signifié une "récession technique", terme qui désigne deux trimestres consécutifs de ralentissement de l'économie. Les statisticiens allemands ont également à nouveau corrigé le chiffre du premier trimestre: la croissance y a été de 0,8%, et non pas 0,7%, le chiffre révisé annoncé en août. Durant les mois d'été, ce sont le commerce extérieur et la consommation des ménages qui ont sauvé la mise. Ces derniers ont "augmenté leurs dépenses de consommation de manière substantielle", selon l'Office, qui publiera les chiffres détaillés le 25 novembre. Du côté du commerce extérieur, "les exportations ont crû plus vite que les importations". A l'inverse, l'investissement a reculé par rapport au trimestre précédent, légèrement dans le BTP et "de manière significative" dans les biens d'équipement. Les entrepreneurs allemands, déstabilisés par les crises géopolitiques, ont le moral en berne - comme en témoignent mois après mois les baromètres de confiance- et sont très réticents à investir. La date des vacances scolaires, décalée cette année en Allemagne par rapport aux autres années, devrait avoir joué un rôle non négligeable dans la faible performance du troisième trimestre. Mais des facteurs plus fondamentaux entrent en ligne de compte, explique M. Brzeski, selon qui l'Allemagne arrive "dans la dernière phase du cycle de réformes initié il y a dix ans" et devrait d'urgence en démarrer un nouveau si elle veut que la croissance reparte. Le gouvernement et la plupart des banques et institutions ont revu ces dernières semaines leurs anticipations de croissance de l'économie cette année. Berlin table sur +1,2%, les principaux instituts de conjoncture et le Fonds monétaire international (FMI) sur 1,3%. L'année prochaine ne devrait guère être plus faste, avec des estimations comprises entre 0,8% (Deutsche Bank) et 1,3% (Berlin).




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