Algérie

Allah est la Lumière des cieux et de la terre



Allah est la Lumière des cieux et de la terre Dans ce précieux verset, Il nous a enseigné que, sous le rapport de Son nom al-Nur (La lumière), Allah - à savoir le Nom qui totalise tous les Noms - est la Lumière des cieux et de la terre, c’est-à-dire leur être même, que c’est par Lui qu’ils subsistent et par Lui qu’ils sont manifestés. En effet, c’est par la lumière qu’apparaît ce qui était celé dans la Tenèbre du néant. N’eût été Sa lumière, aucune chose ne serait perçue et il n’y aurait aucune différence entre une ombre et celui qui la projette. La lumière est la cause (sabab) de la manifestation des créatures- parmi lesquelles la terre et les cieux- ainsi qu’il en va dans le monde physique, où l’obscurité de la nuit rend les choses comme inexistantes par rapport aux observateurs jusqu’au moment où l’apparition de la lumière entraîne celle des choses et les distingue les unes des autres; et cela au point qu’un des philosophes a dit que les couleurs étaient inexistantes dans l’obscurité et que la clarté était une condition sine qua non de leur existence. Si Dieu a privilégié les cieux et la terre d’une mention dans ce verset, c’est parce que les cieux sont le lieu symbolique des purs esprits (ruhaniyyat) et la terre celui des êtres dotés d’un corps. Les uns et les autres sont illuminés par une unique Lumière, sans que pour autant elle se sépare, se divise ou se partage. Les cieux, la terre et toutes les créatures, dont la lumière est le Nom al-Nur, sont les ombres des Noms et des Attributs projetées sur les prototypes immuablement fixes dans la Science divine (al-a’yan al-thabita fi l-hadrat al-’ilmiyya). Toute ombre nécessite en effet une surface, telle que la terre ou l’eau, sur laquelle elle puisse se projeter. C’est la lumière qui rend l’ombre visible, mais c’est l’objet vertical [éclairé par cette lumière] qui lui donne sa forme. Cet objet vertical correspond, en l’occurrence, au degré des Noms et des Attributs, et la Lumière est l’Etre qui se répand sur les possibles. …. Dieu nous a informé ensuite que ce verre, par quoi la lumière parvient à la niche, possède cette finesse, cette plénitude, cette pureté, cette aptitude à recevoir la lumière et à la répandre sur la niche en raison de sa prédisposition parfaite et insurpassable, au point qu’on a pu dire qu’à lui s’appliquait ce distique de Sahib Ibn ‘Abbad: "La coupe était si pure et le vin si limpide qu’ils devinrent semblables, au point qu’on ne savait S’il y avait là du vin sans coupe ou une coupe sans vin." C’est là le sens de "comme un astre resplendissant". "Elle tire sa flamme": il s’agit ici de la lampe, c’est-à-dire de la lumière existentielle relative. "D’un arbre": d’un principe, d’une source. "Béni": sa bénédiction est pérenne, et sa surabondance inépuisable. "Ni d’orient ni d’occident": on ne peut dire de cet arbre dont la lampe tire sa flamme, ni qu’il est "oriental"- ce qui le rattacherait au lever du soleil et à l’illumination - ni qu’il est "occidental"-ce qui le rattacherait au couchant et à l’ombre- car il est l’Essence même (…) Elle n’est ni d’orient ni d’occident, ni nécessaire ni contingente, ni être ni non-être. Elle ne se manifeste pas par une chose sans se manifester aussi par son contraire. "Peu s’en faut": cela était près de se produire mais ne s’est pas produit. "Que son huile": ce qui alimente la "lampe" mentionnée plus haut. "N’illumine": que l’Essence ne se manifeste que par elle -même et pour elle-même, sans être associée à quoi que ce soit- j’entends par là une association en mode purement conceptuel. "Sans même que la touche le feu": c’est là une allusion aux formes manifestées auxquelles s’associe ce qui est symbolisé par l’huile, laquelle représente la réalité essentielle de la lampe. La lumière de la lampe n’apparaît pas si elle n’est pas en contact avec le feu. A son tour, le feu n’éclaire pas et ne se manifeste pas sans la présence de quelque chose qui l’alimente, et cette chose elle-même ne se manifeste que si le feu est en contact avec elle. "Lumière sur lumière": la lumière attribuée aux cieux et à la terre est identique à la Lumière absolue que ne limitent ni les cieux ni la terre. "Sur" (‘ala): signifie "Nous" (bi-ma’na nahnu). "Allah guide" par Ses instructions et Ses théophanies "qui Il veut" d’entre ses serviteurs "vers Sa lumière": Sa lumière absolue, et non la lumière relative attribuée à telle ou telle chose. "Allah fait des symboles pour les hommes": afin que leur soit évidente la réalité des choses car "Allah connaît toute chose.……….



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