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Ali Mendjeli (Constantine)


Ali Mendjeli (Constantine)
Le wali de Constantine, Hocine Ouadah, n'a pas pu se retenir, hier, lors de sa visite aux différents chantiers de réalisation d'écoles dans la ville d'Ali Mendjeli, où il a piqué une crise en constatant que 3 établissements ne seront pas livrés dans les délais impartis. Il a accusé les responsables des entreprises chargées de ces projets de nonchalance et de mépris envers les enfants.Car ces écoles devraient être opérationnelles pour ce mois de septembre afin de résorber la surcharge et éviter le long déplacement des écoliers.D'ailleurs, des femmes présentes sur place ont manifesté leur inquiétude pour les inscriptions de leurs enfants. «Il y a un manque d'établissements scolaires à Ali Mendjeli, en plus il est carrément impossible que ma fille se déplace toute seule d'une unité voisine à une autre pour rejoindre l'école.On le sait tous qu'il y a un manque de sécurité dans cette ville», a fulminé une parente présente à l'UV 5. Pour sa part, le wali, à bout de nerfs, a menacé les entrepreneurs concernées en leur disant : «Je ne veux rien comprendre, le 15 septembre je veux que ces projets soient livrés. Vous m'avez promis et vous devez tenir vos promesses, sinon vos contrats seront résiliés.» Il a promis également qu'une douzaine d'écoles seront opérationnelles à cette rentrée scolaire et que les parents n'ont pas à s'inquiéter.Kiosques illicitesLa situation devient de plus en plus inadmissible dans cette ville. L'étonnement et la colère de M. Ouadah ont pris de l'ampleur quand il a découvert l'apparition de plusieurs kiosques illicites à l'UV 20. Il est rentré dans une colère folle quand il a vu des baraques d'alimentation générale, de tabac et autres éparpillées un peu partout dans cette unité de voisinage. L'un des citoyens a même réalisé une extension de son appartement sis au rez-de-chaussée pour en faire un magasin d'alimentation générale. Quel est le rôle de la sûreté de wilaya devant un telphénomène ' D'après les dires des habitants, ces kiosques leur ont beaucoup servi. «Il n'y a même pas de commerces dans cette unité de voisinage, on est contraint de se déplacer des kilomètres pour acheter de quoi se nourrir. Comment se fait-il que l'OPGI n'a pas pensé à ça 'En plus, même les marchés de proximité réalisés au profit des commerçants sont toujours fermés», a fulminé un habitant quand le wali a instruit de détruire ces kiosques.




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