Algérie

Ali Mendjeli : Cherche bus désespérément !




Le déplacement vers le chef-lieu de wilaya est une affaire ardue pour la population de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Les habitants de cette agglomération en pleine expansion, d'une densité démographique qui atteint les 140.000 âmes, ont toujours souffert de ce problème de transport, mais les choses s'enveniment davantage depuis quelques jours.

Précisément depuis l'application du nouveau plan de transport, dont les lignes répondent aux impératifs du chantier du tramway. La station de bus domiciliée à l'avenue Achour Rahmani Chérif n'a pas trop arrangé le quotidien des citoyens. Cette station, située au coeur de la ville de Constantine, attire tous les habitants de l'axe allant vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, particulièrement ceux de la cité Zouaghi et les étudiants de l'université Mentouri. La station desservant la cité Zouaghi étant domiciliée au niveau de la place Khemisti, loin du centre-ville, n'est pas très appréciée par les usagers du transport public qui préfèrent se partager, avec d'autres, les bus de l'avenue Achour Rahmani Chérif. Et qu'importe la bousculade ou la longue attente... La pression est ainsi devenue insupportable.

Les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli et les travailleurs qui font aussi la navette quotidienne sur cette ligne nous ont fait part de leur dépit face à une situation qui va de mal en pis, surtout depuis la rentrée universitaire. «A l'aller comme au retour, il faut vraiment suer pour dénicher une place dans les transports publics», se sont-ils lamentés. Les bus, les taxis services et les clandestins n'arrivent pas à résorber le grave déficit en moyens de transport. «L'ETC doit renforcer les rotations de bus sur cet axe», suggère-t-on.

D'autres habitants soulèvent le problème de l'arrêt des taxis, empêchés par les agents de la circulation de prendre (ou de déposer) les clients au niveau de l'avenue en question. «La mise en fourrière est un risque qui plane sur nos têtes», disent-ils. «Heureusement que par moments on ferme l'oeil pour permettre aux gens de rentrer chez eux, ou de regagner leur lieu de travail», indique un habitant.

En attendant des jours meilleurs, la foule continue de converger vers le Bardo, à la recherche désespérée d'une «chère» place dans un bus ou un quelconque taxi...


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