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Ali Faouzi Rebaïne à Arzew (Oran)



Ali Faouzi Rebaïne à Arzew (Oran)
Les thèmes liés à la dilapidation des richesses du pays, l'alimentation en eau potable, le mauvais état des routes, l'habitat précaire, la paupérisation croissante des couches sociales et le chômage des jeunes ont été brièvement abordés, hier, à Arzew, par Ali Faouzi Rebaïne, candidat à la présidentielle et président du parti Ahd 54. "Le problème, c'est que le peuple va encore faire des sacrifices après le 17 avril", dira-t-il, en ajoutant qu'"il faut absolument changer sereinement la situation par le recours massif aux urnes." Décochant des flèches au pouvoir, il soulignera : "Nous refusons que nos enfants subissent la hogra et la misère que nous avons endurées tout au long de ces longues années de souffrance." En effet, pas de langue de bois dans les propos du président du parti Ahd 54. "Où sont passées les richesses de nos enfants '" s'est-il interrogé, avant de poursuivre : "Ils disent qu'ils ont érigé des hôpitaux et des universités, mais cela ne nous n'empêche pas de demander des comptes."En choisissant de s'attaquer ouvertement au gouvernement, Ali Faouzi Rebaïne s'est attiré les ovations de ses militants. Comme pour leur répondre, le candidat à la présidentielle 2014 ajoute du piment à son discours. "Seuls les sournois et les opportunistes vivent comme des satrapes alors que le pays est gouverné par des gens qui ont vécu au long des frontières (et) qui n'ont jamais tiré un seul coup de feu durant la guerre de Libération nationale." Il insistera sur la nécessité de changer le "système politique en Algérie, inchangé depuis 1962"."Il est absolument important de faire appel aux compétences pour diriger les affaires du pays", affirme-t-on. Concernant les partisans du Président sortant, Ali Faouzi Rebaïne ne se départit pas de sa verve."Les caciques du pouvoir agitent le spectre de la stabilité et de l'intervention étrangère pour conditionner le peuple en le maintenant sous la coupe de la politique de terreur." Promettant de supprimer le Service national s'il sera élu président de l'Algérie, il n'omettra toutefois pas de porter des critiques à l'adresse de l'institution militaire. "La mission de l'armée n'est pas de ramener des présidents, mais de surveiller les frontières (...) et les officiers qui sont âgés de plus de 80 ans doivent aller en retraite", a conclu Ali Faouzi Rebaïne.K. R INomAdresse email


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