Algérie - Patrimoine Culturel

Algérie - Une revue archéologique d'Afrique du Nord: Une belle initiative des scientifiques algériens



Algérie - Une revue archéologique d'Afrique du Nord: Une belle initiative des scientifiques algériens
Des scientifiques algériens viennent de lancer une revue académique d’archéologie d’Afrique du Nord couvrant une variété de sujets depuis la préhistoire jusqu’à l’époque moderne.

I Ikosim, le premier nom d’Alger, présente dans son premier numéro des articles sur les faunes préhistoriques d’Algérie, l’art rupestre de l’est constantinois, l’histoire du Bas Sahara et de son peuplement ou les techniques antiques de construction sismo-résistantes dans les grandes villes du Maghreb. «Nous en avons édité un lot de 800 unités et entendons toucher à des sujets aussi importants scientifiquement que la paléontologie, l’épigraphie, la numismatique, l’archéologie et la restauration des monuments», a expliqué à l’AFP l’un des fondateurs et directrice de la rédaction Farida Benouis. Cette initiative émane de l’Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique créée en 1989.

Elle est engagée dans la sauvegarde des antiquités sur le sol algérien par des actions notamment lancées auprès de la population.

La revue est adressée à «un public très ciblé : essentiellement les enseignants, les chercheurs, les universitaires, les étudiants en architecture et histoire», précise-t-elle.

Les responsables de la revue recherchent des sponsors privés essentiellement et s’attellent à deux numéros par an, forts d’articles inédits, trilingues (français, arabe, anglais), mais aussi en d’autres langues utilisées par les auteurs d’articles de toutes nationalités axés sur l’histoire de la zone Afrique du Nord. Le nom Ikosim a été découvert sur une monnaie punique (phénicienne) datée du IVe siècle avant J.C., et signifie «île aux mouettes» ou «île aux hiboux» ou «île aux oiseaux impurs», selon les interprétations des archéologues.

«Ce nom d’Alger remonte au moins au VIe siècle avant J.C. Il y a eu d’autres revues scientifiques sur la région avant celle-ci publiées en Algérie, mais qui ont disparu», indique Mme Benouis, qui fait état d’une diminution des recherches et études d’archéologie dans son pays. Les initiateurs d’Ikosim vont également mettre au point une version numérique lisible sur les principaux sites scientifiques internationaux.

AFP
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