Algérie

Algérie-UE



Algérie-UE
Réponse du berger à la bergère. Au langage de la Commission européenne qui demande à l'Algérie plus d'efforts sur la protection des droits de l'homme, Alger réagit.Dans une note rédigée par le ministère des Affaires étrangères suite à la réunion du conseil d'association entre l'Algérie et l'Union européenne, les 3 et 4 juin, il est relevé qu'en ce qui concerne l'activité des associations en Algérie, «l'accord préalable exigé en matière de financement étranger des associations ne constitue en aucun cas une entrave à ce type de financement, mais intervient dans un souci de transparence et de compatibilité du financement avec le mandat de l'association et de la nature du projet financé».Le ministère des Affaires étrangères répond ainsi aux critiques de la commission européenne concernant la liberté d'action des associations étrangères qui travaillent en Algérie.Au sujet des droits de l'homme, le document de la délégation conduite par Ramtane Lamamra indique que «l'Algérie, qui en est un membre fondateur, a été élue, pour la deuxième fois au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ce qui est un signe de confiance en sa capacité à contribuer aux objectifs dudit organe.Elle rappelle son appui à l'adhésion de l'UE à l'Institut international sur le droit et la justice basé à Malte». Toujours au volet politique, le document de la diplomatie algérienne rappelle les dernières réformes annoncées en 2012. «Une large consultation s'est déroulée sur la révision de la Constitution, avec pour objectif l'adoption, au cours de l'année 2015, d'une Loi fondamentale consensuelle consolidant un Etat moderne et démocratique, fondé sur la justice sociale, un environnement propice à l'affermissement des libertés, la promotion de la femme, l'épanouissement du pluralisme politique et le développement du mouvement associatif», indique le document.Plus que cela, la délégation algérienne ajoute l'aspect économique. «L'Algérie, qui a atteint la quasi-totalité des Objectifs de développement du Millénaire (OMD), a été retenue parmi les 50 pays appelés à poursuivre le processus post-2015. Elle souhaite que les partenaires internationaux au développement, notamment l'UE et ses Etats membres, honorent leur engagement de contribution à l'aide publique au développement (0,7%), en particulier au profit des pays africains», souligne le texte.Et pour rendre sa monnaie à la Commission européenne, le ministère algérien des Affaires étrangères estime que «l'Algérie relève avec préoccupation la montée inquiétante des idées xénophobes, islamophobes et extrémistes portées par certains courants politiques dans certains Etats membres de l'UE.Elle souhaite que les communautés étrangères, notamment maghrébines, légalement établies dans l'UE, soient préservées des dangers de telles dérives néfastes à la cohésion et à la convivialité entre les peuples des deux rives. Elle lance, à cet effet, un appel en faveur de la promotion du dialogue des cultures, des religions et des civilisations».





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