Algérie - Prévention

Algérie - Sacrifice de l'Aïd: Le ministère de la Santé appelle au respect de certaines précautions


Algérie - Sacrifice de l'Aïd:  Le ministère de la Santé appelle au respect de certaines précautions




Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé hier les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice de l'Aïd, au respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination.

“Lors de l'Aïd el-Adha, la cérémonie du sacrifice du mouton réunit tous les facteurs propices à la diffusion de la maladie parasitaire du kyste hydatique”, relève le ministère de la Santé dans un communiqué.

Les citoyens sont appelés à prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire. Si le contrôle n'est pas possible, ajoute la même source, “il faut examiner, avec précaution, les abats (foie, poumons) et les autres viscères du mouton à la recherche des kystes ou vésicules (boules d'eau)”, a-t-on précisé.

Il est recommandé, à cet effet, de “faire bouillir ou brûler les abats et autres viscères du mouton qui portent des boules d'eau et de les enterrer profondément sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas”.

Le ministère de la Santé insiste également sur le fait qu’“il ne faut jamais abandonner dans la nature les abats et autres viscères du mouton qui portent des boules d'eau”, à “ne pas les donner aux chiens, car ils constituent le réservoir de parasites” et “ne pas les jeter avec les ordures ménagères”.

La même source a appelé, en outre, à “ne pas oublier les règles d'hygiène élémentaires, en se lavant les mains avant les repas et après avoir caressé un chien”.

Le kyste hydatique ou hydatidose est une maladie parasitaire contagieuse caractérisée par le développement chez l'homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d'un ver appelé ténia ou echinococcus granulosus.

Le kyste hydatique sévit en Algérie à l'état endémique et constitue un problème de santé publique, note le ministère de la Santé, ajoutant que cette maladie, qui est symptomatique à son début, “n'est le plus souvent diagnostiquée qu'au stade de complications (apparition de kystes dans les organes) et nécessite alors une intervention chirurgicale souvent lourde et complexe”.


Rédaction nationale

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