Algérie

Algérie-République Tchèque


Ranimer des relations historiques Donner un nouveau souffle aux relations bilatérales algéro-tchèques. Tel est l?objectif assigné au séminaire sur les relations économiques et commerciales organisé, hier, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d?industrie, à Alger. Séminaire auquel ont pris part, en sus du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, et son homologue tchèque, Milan Uraban, de nombreux hommes d?affaires des deux pays. Cette rencontre était avant tout une opportunité pour les deux ministres pour passer en revue l?état des relations économiques entre l?Algérie et la République tchèque. El Hachemi Djaâboub et son hôte, Milan Uraban, en visite en Algérie du 13 au 17 novembre en cours, ont reconnu d?emblée la faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays. Des échanges qui, même s?ils ont enregistré une progression en passant de 36 millions de dollars en 2002 à 80 millions de dollars en 2004, demeurent en deçà des espérances. « Les relations économiques et commerciales entre nos deux pays ne sont pas au top. Mais nous sommes convaincus que l?organisation de telles rencontres, ouvertes notamment aux opérateurs des deux pays, est en mesure de booster nos relations et ouvrira la voie à un partenariat stratégique », a affirmé le ministre algérien dans son allocution d?ouverture dudit séminaire. Les possibilités de partenariat entre les entreprises algériennes et tchèques ainsi que les possibilités d?investissement en Algérie pour les entrepreneurs de ce pays ont été les thèmes abordés tout au long de cette rencontre. En effet, El Hachemi Djaâboub a expliqué à ses invités les réformes entreprises par l?Algérie pour l?amélioration de l?environnement économique, le programme de développement lancé et les richesses existantes dans le pays. La République tchèque, nouvellement membre de l?Union européenne, de l?avis même de son ministre de l?Industrie et du Commerce, exporte beaucoup plus vers les pays de l?UE. « 70% de nos produits vont vers les pays de l?UE », a-t-il déclaré. Toutefois, les opérateurs tchèques accordent, a-t-il souligné, un intérêt à l?investissement en Algérie, en particulier dans les domaines de la pétrochimie, le traitement et l?aménagement des eaux, l?énergie et l?industrie. Pour Milan Uraban, il y a un véritable engagement des deux pays à créer des entreprises communes en Algérie. « Tant qu?il y a une volonté, il y aura toujours une voie », a-t-il ajouté. Près de 17 entreprises tchèques dans les domaines de l?aviation, de l?hydraulique, de l?équipement spécial pour les établissements militaires et de l?industrie ont été présentes à ce séminaire.

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