Algérie - Réserves hydriques

Algérie - Pour répondre à la hausse de la consommation en eau potable: Les centrales hydroélectriques bientôt à l’arrêt



Algérie - Pour répondre à la hausse de la consommation en eau potable: Les centrales hydroélectriques bientôt à l’arrêt




“La production de la filière hydraulique ne représente que 389,4 GW sur les 28.950 GW produits par SPE, la filiale de production d’électricité de Sonelgaz”, explique-t-on.

Le gouvernement a décidé d’abandonner la production d’énergie à travers les centrales hydroélectriques.

Selon l’APS qui cite une source du ministère de l’Énergie, le gouvernement a préféré “consacrer les barrages produisant de l’électricité à l’irrigation et à l’alimentation de la population en eau potable”.

Le ministère justifie cette décision par la forte augmentation de la consommation en eau.

“Les besoins en eau de la population sont tellement grands que le gouvernement a décidé de ne plus recourir aux barrages pour produire de l’électricité”, rapporte l’APS.

Pour assurer une meilleure distribution de la ressource en eau, le gouvernement compte même augmenter le nombre de barrages.

“Le gouvernement compte mobiliser toutes les ressources en eau superficielles du pays pour assurer une meilleure alimentation en eau potable de la population et compte également porter le nombre de barrages de 70 à 100”, indique l’APS.

Alors qu’il s’agit d’une source d’énergie propre, le ministère argumente l’abandon de la filière hydroélectrique par “l’insignifiance” de sa contribution au bilan énergétique de l’Algérie.

“La production de la filière hydraulique ne représente que 389,4 GW sur les 28.950 GW produits par SPE, la filiale de production d’électricité de Sonelgaz”, explique l’APS.

Un avis que partage M. Smati de la Direction de la mobilisation des ressources en eau auprès du ministère de l’Énergie.

“La décision d’abandonner cette technique de production d’électricité était prévue depuis 2010 car elle ne convient pas au climat semi-aride de l’Algérie, mais plutôt aux pays qui disposent de beaucoup de chutes d’eau”, estime-t-il.

Actuellement, seuls deux barrages produisent de l’électricité en Algérie. Il s’agit des barrages d’Ighil Emda à Kherrata (Béjaïa) et de celui d’Erraguen à Jijel.

“Les barrages sont encore en production, mais ils vont bientôt être transférés sous la tutelle du ministère des Ressources en eau”, explique M. Smati qui assure que “les besoins en électricité des populations de ces deux régions sont totalement pris en charge par le réseau de Sonelgaz”.

De son côté, le ministère des Ressources en eau a engagé les procédures nécessaires pour récupérer ces deux barrages afin de les consacrer à l’alimentation en eau et à l’irrigation agricole, précise l’APS.

M. Smati précise, en outre, que “12 nouveaux barrages sont en cours de réalisation et seront livrés d’ici à la fin 2015”.

Amina Hadjiat




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