Ferhat Abbas avait déclaré en 1962 : '... Le colonialisme nous a laissé un héritage magnifique.' Cet héritage se composait de villes et villages harmonieusement et solidement bâtis, parfois d'immeubles haussmanniens, d'haut standing, équipés :de routes, de tout à l'égout, d'eau courante, d'électricité, des hôpitaux, d'écoles, de chemins de fer... le tout à la pointe du progrès, impeccablement entretenus. La faune et la flore algériens étaient riches et diversifiés. De toutes les colonies du vaste empire français, celui sue lequel le soleil ne se couchait pas, d'Afrique et d'ailleurs, l'Algérie en était la perle.
Que reste-t-il de ce 'manifique héritage' à peine un demi-siècle après le départ forcé de ses : 'méchants' habitants : Pieds-Noirs, juifs et harkis ?
TSA, média en ligne : http://www.tsa-algerie.com, rapporte, à la une de sa livraison du 20 juin 2013, des propos partiels de l'actuel maire d'Alger selon lesquels : 'Pas moins de 1.800 immeubles d’Alger-Centre, dont 30% relevant du secteur privé, sont en état de vétusté avancé, en raison de l’absence d’entreprises qualifiées dans la réhabilitation du vieux bâti.'
L'ordre colonial investissait les énormes subventions qu'il recevait de Paris et les maigres revenus de la colonisation, jusqu'au dernier centimes, en Algérie, dans des projets d'avenir. Cependant, leurs successeurs indigènes pillent ses ressources, en surface et jusqu'au tréfonds de ses entrailles, pour les investir dans des projets futiles, sans avenir et dans des résidences secondaires dans des quartiers huppés en France, dans le pays du méchants 'colonisateur.'
TSA n'a pas rappelé à ses lecteurs, au maire d'Alger et à ses administrés que d'innombrables immeubles se sont déjà effondrés sur leurs occupants et sur les passants, faisant à chaque fois des morts et des blessés, dans l'indifférence générale.
Et quid de l'hygiène générale de d'Alger et de l'Algérie tout entière, notamment se l'Algérie de ses écuries d'Augias, de ses "hôpitaux", par exemple ?
Il ne suffit pas de brailler, en dévers&nt des larmes de crorcodiles : j'aime, j'adore, je révère... l'Algérie pour que l'hypocrisie s'impose à la sincérité. Désormais, il faut que les algériens, tout comme leurs prédécesseurs : Pieds-Noirs, juifs et harkis, justifient leur amour de l'Algérie par des actes.
La vérité est que si les algériens : jeunes, vieux, en bonne santé, malades, savants et ignorants, pouvaient fuir leur pays sans se retourner, ils le feraient à la première occasion qui se présenterait à eux y compris en tentant leur chance sur de fragile objet flottant, au risque et péril de leur vie, dans l'espoir d'atteindre ce qui leur parait comme un monde meilleurs, les rives nord de la Méditerranée, l'un quelconques pays des 'mécréants' qui s'y trouve.
Depuis Platon, ce sont les hommes qui choisissent les sites et construisent les cités et non pas les pierres qui montent les une sur les autres.
Il suffit d'observer dans quel état général se trouve l'Algérie de 2013, un demi-siècle après sa décolonisation par la France, pour constater et relever que non pas seulement que les dirigeants algériens n'aiment pas leur pays, sa faune et sa flore, mais ils détestent, méprisent et maltraitent ses habitants bien plus qu'ils ne l'étaient détestés, méprisés et maltraités par les Pieds-Noirs, les juifs et les harkis.
Et, je ne suis ni un nostalgique de la colonisation, ni l'un de ses harkis, ni un valet du sionisme.
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Posté par : Aissahakim
Ecrit par : Aissa-Hakim