Algérie - Elevage

Algérie (Naâma) - SALE TEMPS POUR LES ÉLEVEURS: Le prix du mouton en chute libre


Algérie (Naâma) - SALE TEMPS POUR LES ÉLEVEURS: Le prix du mouton en chute libre


Frappés par une sécheresse extrême, les éleveurs de la wilaya de Naâma, à l’instar de leurs compatriotes des Hauts-Plateaux, ne savent plus à quel saint se vouer et continuent à payer les aléas d'un «sale» temps.

Ces derniers traversent ces derniers temps un parcours du combattant des plus pires, en raison du prix de l’aliment de bétail qui frôle ces derniers temps entre les 4.500 et les 5.000 DA le quintal, alors que le prix du mouton ne cesse d’être à la baisse perdant de sa valeur entre 4.000 et 6.000 DA/tête, nous dit-on.

En effet, devant les prix en chute libre du mouton et une hausse en perspective de l’aliment du bétail, et devant une mafia détentrice du monopole du marché informel et les spéculateurs spécialisés dans la commercialisation de ce produit vital pour le cheptel en plus d’une période gâchée par la pluviométrie qui fait défaut, tous ces inconvénients causés par la sécheresse continuent à pousser les éleveurs des Hauts-Plateaux vers l’exode à la recherche de la transhumance soit vers les régions du Nord soit vers celles du Sud, avant même l’arrivée des grandes gelées.

Devant cet état de fait, les pauvres éleveurs qui affrontent également les zoonoses qui affectent leurs animaux continuent à manifester leur mécontentement en interpellant les autorités locales à mettre un terme à ces passe-droits et de s’interroger comment ces spéculateurs et ces intermédiaires procurent-ils de l’aliment de bétail destiné principalement aux éleveurs et qui arrivent à ces derniers en troisième ou quatrième main à des prix doubles ou triples.

Néanmoins, pour faire face aux obstacles que rencontrent les éleveurs, il serait utile d’exploiter et de diversifier les potentialités et les activités de la steppe, la création des perspectives de développement, et préconiser des solutions pour la protection et l’amélioration des parcours et assurer aussi une meilleure production fourragère de même que la protection et la restauration des parcours naturels, et ce, à l’effet de préserver l’activité de l’élevage et ‘’sédentariser’’ les nomades dans les zones steppiques.



B. Henine
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