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Algérie-Mali
L'Algérie est le grand voisin du Mali. Le grand voisin de la région de Kidal, berceau des Touareg de l'Adrar des Ifoghas. Et Alger peut être utile concernant certains groupes armés de cette vaste zone du nord du Mali. C'est pourquoi le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a salué hier à Alger l'accompagnement et l'appui "multiformes" apportés par l'Algérie au Mali."Nous nous réjouissons de l'accompagnement et de l'appui multiformes de l'Algérie, pays frère et ami, à notre pays sur les plans sécuritaire, politique et économique", a affirmé M. Diop à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene. Il a précisé que sa visite s'inscrivait dans le cadre de "la concertation régulière entre les deux pays", rappelant, à cet égard, la visite effectuée par le président malien en Algérie, Ibrahim Boubacar Keita, en janvier dernier en vue de la "consolidation" et du "renforcement" des relations entre son pays et l'Algérie."C'est cette question que nous allons discuter avec les responsables algériens pour trouver la meilleure façon de renforcer davantage les relations séculaires qui existent entre nos deux pays qui sont dictées, a-t-il souligné, par l'histoire, la géographie, la culture et beaucoup d'autres considérations". Par ailleurs, M. Diop a relevé que sa visite en Algérie, la première en tant que ministre des Affaires étrangères, intervenait à "un moment particulier de l'histoire de l'Algérie" après la réélection du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la tête de la magistrature suprême du pays, qu'il a félicité. "Nous félicitons M. Bouteflika à cette occasion et nous espérons qu'il puisse davantage contribuer à la consolidation des rapports d'amitié et de coopération entre nos deux pays", a-t-il affirmé, rappelant les liens historiques du président Bouteflika avec le Mali. M. Diope a évoqué à cet effet le passé révolutionnaire du président Bouteflika, affecté en 1960 dans le sud du pays pour commander le "front du Mali" dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays par la France coloniale, ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali.Rappelons que le Président malien Ibrahim Boubacar Keita a effectué, au mois de janvier dernier, une visite de deux jours à Alger, destinée à renforcer la collaboration avec son voisin du Nord. Sécurité et lutte antiterroriste ont dominé les entretiens que le chef de l'Etat malien a eu avec le président Abdelaziz Bouteflika. Keita avait expliqué, à l'issue de la visite, qu'il était "venu demander des conseils à son frère aîné". La première décision prise à la fin de cette rencontre a été d'unifier les divers mécanismes de coopération bilatérale durant l'année, notamment la commission frontalière bilatérale et la Haute commission conjointe algéro-malienne pour la coopération. Les deux chefs d'Etat ont décidé de mettre en place un Comité bilatéral sur le Nord-Mali, qui se réunira une fois par mois pour suivre les décisions, dans le but de parvenir à une résolution pacifique du conflit. Ils ont également décidé de mettre en ?uvre des accords de sécurité conjoints relatifs au renforcement de la coopération militaire et sécuritaire et à la lutte contre le terrorisme et toutes les formes de trafic.


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