Algérie - Présidence

Algérie : les méfaits du boumédiénism



Algérie : les méfaits du boumédiénism
En décembre 1978, à la mort du fondateur du régime dictatorial algérien, Houari Boumediene avait laissé en héritage à ses sujets des successeurs : politiquement incompétents, moralement dégénérés, dépourvus de toute légitimes historique et politique, cupides, corrompus jusqu’à la moelle des os, une école qui dresse ses élèves plus qu'elle ne les instruit et des disparités sociales encore plus profondes et plus larges que celles héritées de 132 de colonialisme.



Quelles sont les principales œuvres miraculeuses héritées du boumédiénisme ? Nous en rappelons succinctement trois : la révolution agraire, l’Industrie « Indutrialisante » et la médecine gratuite.



1. La révolution agraire. Aux époques : carthaginoise, romaine et napoléonienne, l’Algérie était appelée : «Le grenier à blé » de Carthage, de Rome et de la Grande Armée napoléonienne. Dans les années 50-60 du siècle dernier, à l’époque coloniale, elle était synonyme de pays agricole polyvalent par excellence. Boumediene et sa mafia politico-financière a volontairement ruiné l’agriculture algérienne afin de rendre les algériens alimentairement dépendants et psychologiquement soumis à sa tyrannie. En revanche, il a rendu quelques commissionnaires véreux heureux. Des importateurs, notamment de France, de céréales que porcs et vaches européens refusaient de consommer, des viandes rebutées par chiens chats de pays civilisés mais écoulées en Algérie au prix fort, pour la consommation humaine, sans aucun contrôle sanitaire préalable.

A 1978, suite à 13 années de pouvoir absolu, à la mort de Boumediene, les algériens dépendaient pour leur alimentation de base, céréales et légumes secs, à plus de 97%. Actuellement ils sont encore dépendants de ces mêmes produits à plus de 90%

2. L’industrie « Industrialisante.» Le projet qui porte ce nom bizarre a été conçu par un économiste français du nom de Destanne de Bernis. Mis en œuvre dès le début des années 70, il était censé répondre aux besoins de l’Algérie et d’une partie de l’Afrique : de tracteurs, de ciment, de rond à béton, de fonte, etc. Or, dans les années fastes, à grand renfort d’importation de technologie et de techniciens étrangers, le fleuron de ce projet, le complexe sidérurgique d’el Hajjar (Annaba), par exemple, n’avait jamais produit plus de 25%, d’un quart de ses promesses virtuelles et contractuelles.

En revanche, ce complexe a goulûment dévoré des terres agricoles autrefois à haut rendement, pollué la zone, notamment oued Sibous. Plus tard, el Hajjar sera cédé à une multinationale, à l'indien Lakshmi Mittal, pour un dinar symbolique. En prime, contre le maintien d’environ un quart de son personnel improductif et incorrégiblement malformé et mal éduqué, l’Etat algérien doit se porter acquéreur, au prix fort, de sa production. Moralité, en 30 années d’activité chaotique et de propagande outrancière, le complexe d’Annaba n’aura même pas produit la richesse nécessaire à démantèlement futur ni à la dépollution du site.


Saïd Saadi, le président du RCD, à déclarer, sans doute pour une fois à juste titre : «…En Algérie, les grosses fortunes mal acquises ont été constituées sous Boumediene, je dirai que Chadli a démocratisée la corruption», a-t-il conclu.


3. La médecine gratuite. D’aucuns citent encore les bienfaits de la médecine gratuite édictée par Boumediene. Dans les années 80, le footballeur algérien, Lakhdar Beloumi, pour une entorse au pied, il a été transféré, à l’aide d’un avion sanitaire spécial, d’Algérie vers Paris pour s’y faire opérer. A la même époque, Chadli, le président algérien, pour une hernie discale, il a été transféré en Belgique pour s’y faire opérer. Plus récemment, pour un ulcère de l’estomac, le président Bouteflika est régulièrement transféré à paris, plus précisément au Val de Grâce, pour y subir des contrôles de routine réguliers.



En revanche, il existe un réseau mafieux de chirurgie réparatrice et esthétique, prise en charge à 100% par l’Etat algérien : voyages, soins séjours, permet au dignitaires algériens d’envoyer leurs filles à Paris et ailleurs en Europe pour se refaire une virginité factice dans les semaines qui précèdent leur mariage et leurs femmes (pluriels volontaires) pour se faire rehausser leur poitrine et arrondir leurs fesses... Tandis que des cancéreux en phase terminale sont abandonnés à leur sort et à leur douleur dans des hôpitaux-porcherie en Algérie ?



Selon Brahim Brahimi, dit « Brahim la Science », économiste de formation, homme politique, ancien premier ministre, celui qui, en 1990, avait débusqué et courageusement médiatisé la dette publique algérienne, les fameux 26 milliards de dollars, sans doute sait-il de quoi il parlait, avait aussi laissé entendre qu’en 1978, à la mort de Boumediene, la dette publique civile s’élevait à 14 milliards de dollars. Quant à la dette militaire, par définition secrète, elle relevait donc du secret d’Etat. Elle reste jalousement gardée secrète.



A noter qu’à la mort du dictateur algérien, le dollar valait environ 11 francs français, soit presque le double de sa valeur actuelle. Et, le baril de pétrole valait quelques 35 dollars de l’époque. Soit en valeur courante, environ l’équivalent de 135 dollars présents. Quant à la population algérienne, elle était d’environ 14 millions d’habitants, soit moins de la moitié des 35 millions habitants actuels.

Contrairement à certains esprits qui refusent de passer à l’âge adulte, qui demeurent colonisables, serviables et adorateurs des tyrans morts, de tous les dictateurs arabes, du tiers et du quart monde, Boumediene, eu égard aux confortables ressources naturelles de l’Algérie, était le plus aveugle au bilan : politiques, économique, culturel, social… des plus catastrophiques.
Boumediene ( Allah la trahmou) était la malédiction algérienne.
Belhabib - Chômeur - Bejaia, Algérie

09/06/2016 - 300719

Commentaires

merci
maria mimii - fille - alger, Algérie

13/12/2014 - 228080

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