Algerie - Football

Algérie (Football) - Leur temps de jeu ne dépasse pas 34%: Le nombre de joueurs étrangers sera revu à la baisse


Algérie (Football) - Leur temps de jeu ne dépasse pas 34%: Le nombre de joueurs étrangers sera revu à la baisse
Le nombre de joueurs étrangers par club évoluant en Ligue 1 Mobilis sera réduit dès la saison prochaine. Le bureau fédéral de la FAF étudie l'idée de baisser le nombre de licences attribués aux joueurs non-Algériens à quatre au lieu de cinq.

Pour décider de réduire le nombre des étrangers dans le championnat national de l'élite, le BF s'est appuyé sur un rapport implacable de la LFP. Chiffres à l'appui, cette dernière a démontré que malgré l'augmentation du nombre de licences de joueurs étrangers attribuées aux clubs professionnels, sur insistance de ces deniers, faut-il le rappeler, le taux de temps de jeu de ces joueurs durant la première moitié de saison ne dépasse pas les 34%. Autrement dit, plus de la moitié des joueurs non-Algériens recrutés pendant l'intersaison ne jouent pas.

Un constant qui interpelle la FAF d'autant plus que celle-ci regrette que de grosses sommes ont été dispensées durant le mercato estival dans ces licences.

Dans un communiqué datant du 25 mars dernier, l'instance fédérale avait pointé du doigt la gestion des clubs dits professionnels en précisant que ce "constat met en exergue, les dépenses exagérées des clubs, alors que les instances du football appellent à leur rationalisationé", rappelant que "l’orientation des moyens doit aller vers la formation des jeunes talents".

On s'en doutait alors que cet état des lieux cinglant allait être un préambule à un changement à venir. Ce qui se précise de plus en plus.

En effet, selon plusieurs sources concordantes, le bureau fédéral de la FAF étudie très sérieusement l'idée de diminuer le nombre de joueurs étrangers par club. Ce nombre devrait baisser d'abord à quatre la saison prochaine, puis à trois celle d'après. Ce qui représente le nombre initial de licences de joueurs non-Algériens attribuées aux clubs.

La FAF motive cette démarche par plusieurs paramètres parmi lesquels le taux de temps de jeu de cette catégorie de joueurs, le nombre de joueurs dont le contrat a été résilié à mi-chemin faute d'avoir convaincu. Mais aussi et surtout, les sommes faramineuses engagées par les clubs dans ces transactions, sachant que la FAF oblige ces derniers à déposer des cautions représentant le nombre de salaires dus à leurs joueurs étrangers auprès de la LFP pour éviter tout litige à venir. Car souvent, ces partenariats finissent sur les bureaux de la FIFA et les clubs sont automatiquement condamnés à payer des fortunes à des joueurs qui n'ont, pour certains, pas joué la moindre minute.

D'où la décision en 2015 de Mohamed Raouraoua, alors président de la FAF, d'interdire le recrutement de joueurs étrangers en championnat. Ce n'est qu'avec l'arrivée de Kheireddine Zetchi, deux ans plus tard, que cette interdiction a été levée.

Au début, le nombre d'étrangers admis en championnat était de deux, puis il est monté crescendo pour atteindre cinq aujourd'hui.

Achour Ait Ali
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)