Algérie - Autres barrages

Algérie - ELLE SERA MENÉE PAR DES BATEAUX DE FABRICATION LOCALE: Opération de désenvasement de 10 barrages



Algérie - ELLE SERA MENÉE PAR DES BATEAUX DE FABRICATION LOCALE: Opération de désenvasement de 10 barrages


Pas moins de 10 barrages sur les 75 que compte le pays subiront, dès l’année prochaine, des opérations de désenvasement. C’est ce que le ministre des Ressources en eau a affirmé.

S’exprimant, hier lundi, au forum de la Chaîne I de la Radio nationale, Hocine Necib a estimé que l’envasement est un phénomène naturel encouragé, dans notre pays, par le climat et la nature hydrologique de la région. Un phénomène qui, a-t-il ajouté, menace la stabilité des barrages, en sus de son impact sur la qualité de l’eau et du taux d’oxygénation.

Et en plus de ce vaste programme de désenvasement qui sera mené, pour la première fois, par des bateaux fabriqués localement et dotés d’équipements ultramodernes avec un taux d’intégration de 70%, le ministre des Ressources en eau a également parlé d’un autre programme mené de concert avec les services des forêts. Il s’agit d’opérations de boisement des rives et des alentours des barrages à l’effet de limiter l’érosion.

Il a également évoqué les 5 barrages en cours de réception et les 4 autres en chantier.

Des barrages dont celui de Koudiat Acerdoun, le second à travers le pays de par sa capacité d’emmagasinement de 600 millions de mètres cubes, et le plus sollicité puisque approvisionnant les wilayas d’Alger, Tizi-Ouzou, Bouira, Médéa, M’sila et bientôt Bou Saâda.

Pour atténuer cette très forte sollicitation, il a été décidé de l’édification d’une station de dessalement de l’eau de mer pour garantir sereinement l’alimentation en eau potable en H24 des localités de l’ouest de la capitale.

Hocine Necib a, une fois de plus, évoqué la tarification de l’eau. Même si elle n’est pas dans l’agenda du gouvernement pour le moment, sa réévaluation n’est pas exclue, tenant à rassurer que toute augmentation éventuelle ne devra pas concerner les ménages à bas revenus.

Pour le ministre des Ressources en eau, l’actuelle tarification de l’eau est loin de son prix de revient, estimant que la production d’un mètre cube d’eau coûte entre 50 et 60 dinars alors que la même quantité est cédée au consommateur entre 18 et 20 dinars. Pour lui, une éventuelle nouvelle tarification de l’eau «suivra les niveaux de consommation. Autrement dit, plus on consomme, plus on paie plus cher».



Photo illustrative: Cas du barrage d'Oued Fodda dans la wilaya de Chlef par ALGERIEnvironnement

M. K.


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