Algérie - Météo, Climatologie et phénomènes naturels

Algérie (Aïn-Témouchent) - Le spectre de la sécheresse inquiète les agriculteurs





Au moment où les pluies causent des inondations à Alger et autres villes du pays, à Aïn-Témouchent et dans d'autres wilayas de l'Oranie, on attend impatiemment les pluies annonciatrices d'une bonne saison pluviométrique.

On vit les derniers jours du mois d'octobre et rien ne se profile en matière de pluies, si bien que les paysans de la wilaya affichent un grand pessimisme. La campagne de labours, semailles a été lancée le mois dernier à travers le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent, quoiqu’il y a plus de quatre mois aucune goutte n'est tombée.

Cette situation inquiète les paysans de la wilaya du fait que beaucoup d'entre eux attendent impatiemment les pluies pour effectuer la campagne de semailles, tandis que d'autres ont déjà semé leurs terres et prient le Bon Dieu pour que le ciel soit clément avec quelques précipitations salvatrices pour leurs récoltes.

Ce manque de pluies a poussé la Direction des affaires religieuses à décider de faire la prière d'«el istisqua» mais malgré cela, aucune goutte n'est tombée. Pourtant, à pareille époque des années précédentes, la pluviométrie aurait atteint jusqu'à 400 millimètres.

Les services agricoles de Aïn-Témouchent ont consacré plus de 110.000 hectares à la céréaliculture à travers le territoire de la wilaya, répartis entre le blé dur et tendre, l'orge et l'avoine mais le manque de pluies affecte sérieusement les récoltes qui ont été amputées de plus de 30% de leur rendement habituel lors de la précédente campagne.

Les services agricoles de la wilaya ont beau expliquer aux fellahs de recourir à d'autres systèmes d'irrigation dans la wilaya de Aïn-Témouchent (goutte-à-goutte, bassins hydrauliques...), mais peu de paysans appliquent les recommandations des experts de la Direction des services agricoles (DSA). Certes, il est encore tôt de parler de sécheresse, mais les paysans ne veulent pas revivre le scénario de l'exercice écoulé où beaucoup d'entre eux étaient affectés par le manque de pluies et ont transformé leurs récoltes en fourrages.


Salah Belkallouche
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