Algérie

Alger Un sit-in des enseignants contractuels dispersé



Des enseignantes et des enseignants contractuels, affiliés au Conseil national des enseignants contractuels (CECA), se sont regroupés, hier aux environs de 14 heures, devant le siège du ministère de l'Education nationale à Alger. Mais le sit-in, auquel a appelé leur syndicat, a été aussitôt dispersé par les forces de l'ordre non sans résistance des grévistes qui n'ont cédé qu'une heure après. La présidente du bureau national a, néanmoins, fait état de l'appel de son syndicat pour la tenue d'un sit-in devant le Palais du gouvernement le samedi 3 mai. A travers cet appel, les enseignants contractuels font état de leur désarroi et de leurs inquiétudes et les incertitudes quant à la disponibilité d'un poste de travail, à chaque début d'année. Les contestataires font état, également, de l'irrégularité dans la perception de leur salaire. Les contractuels doivent attendre de longs mois pour être payés, selon leurs représentants. Ces derniers indiquent, par ailleurs, que les contractuels ne sont pas payés durant les vacances. Les contestataires s'interrogent également sur leur sort, après des années de travail. Le facteur «ancienneté» n'est pas pris en considération dans les concours de recrutement. «Si la régularisation de ces enseignants n'est pas l'affaire du ministre de l'Education nationale, alors qu'il nous organise des concours », déclarent les contestataires. Avec une ancienneté qui varie en moyenne entre 6 et 9 ans, et jusqu'à 14 ans, ils craignent de «se retrouver dehors» puisque l'employeur peut rompre le contrat à tout moment. 40.000 contractuels exercent à travers le territoire national, a indiqué la présidente du CECA, Amina Benzebouchi. «Du moment que le ministre de l'Education nationale parle de création de 20.000 postes budgétaires dans l'enseignement, alors qu'on regarde vers nous. Nous avons les compétences puisqu'on assure convenablement notre mission d'enseignants et que les postes que nous occupons sont réellement vacants», concluent les représentants des vacataires.
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