Algérie - A la une


Alger se clochardise
Des trottoirs défoncés au centre-ville, une image fréquenteDes trottoirs refaits sur le même modèle dans toute la ville!Alger se clochardise tranquillement sans que les autorités locales prennent réellement conscience du danger qui guette la capitale en proie à une déliquescence qui ne dit pas son nom.Hormis les grandes artères par lesquelles «ils» passent, les quartiers populeux sont quelque peu délaissés par les responsables locaux, pour ne pas dire complètement ignorés par les services de voirie, de l'environnement, de l'hygiène...en un mot de la ville.Le directeur de la ville au niveau du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, Kamel Touati, vient d'annoncer l'installation prochaine d'un observatoire national de la ville. Il aura pour mission de suivre et d'évaluer les actions en matière de villes, c'est là une nouvelle édifiante à plusieurs titres, dirions-nous. Encore faut-il que le principal acteur de cet organe «vive» la ville et la «ressente dans ses tripes» pour pouvoir aboutir à des résultats tangibles. Il faut qu'il fasse preuve d'autorité et de beaucoup de classe pour imposer des changements radicaux dans la vie de tous les jours que subissent les habitants de la «cité».Par où commencer pour dénoncer les multiples aléas que nous croisons quotidiennement. Des trottoirs défoncés sont actuellement en réfection, mais comme dit plus haut, sur les grandes avenues seulement. Mais allez donc voir dans quel état ils sont ailleurs. S'ils sont praticables pour les pieds, ils ne le sont pas pour la tête qu'il faut baisser continuellement pour ne pas être blessé par une branche dépassant les limites des villas. Si ce n'est un rameau d'un arbre fruitier, c'est celui de plantes grimpantes poussiéreuses ou dégoulinantes d'eau sale les jours pluvieux, qui oblige les piétons à se rabattre sur la chaussée pour pouvoir marcher tout simplement. A cela s'ajoute le stationnement des voitures sur tous les trottoirs de la capitale, qui empiètent sur cet espace de liberté de circuler du piéton. Par ailleurs, la quasi-majorité des cités nouvellement construites ne disposent pas de sous-sols normalement destinés au stationnement des voitures. Ailleurs dans le monde, le citoyen accède au garage commun directement par ascenseur à partir de son étage d'habitation. Faisons donc comme eux, il n'est pas interdit ni encore moins humiliant de copier les bonnes oeuvres.Actuellement, d'importants travaux de voirie sont en cours, mais où est l'esthétique qui fait qu'un quartier ait un aspect différent de l'autre. L'on s'aperçoit que tous les trottoirs refaits sont d'aspect identique! En plus, il est imposé à tous les commerçants de poser un soubassement de leur boutique en noir partout. C'est tout simplement des moeurs dignes du stalinisme dont on a souffert les premières années d'indépendance avec la construction de cités immenses. Celles-ci sont d'ailleurs connues par le nombre de logements qui les composent. Pourquoi pas des lieux d'habitation aux noms de fleurs ou de fruits, d'astres de couleurs, ou de sites naturels...' On peut suggérer cité des Coquelicots, des Oranges, des Palmiers...ou de Tikjda, des Babors...et j'en passe. Chez nous on préfère cité des 326 Logements, 1240 Lgts, etc. Horrible tout simplement.Les anciennes cités s'appelaient des Jasmins, des Lauriers, des Asphodèles...pour ne citer que celles-ci.





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