Algérie

Alger: L'hypertension n'est pas une fatalité




C'est en présence d'un important parterre de journalistes de la presse nationale, qu'un éclairage complet a été présenté avant-hier, à l'hôtel Hilton d'Alger, sur tout ce qui se dit sur l'hypertension artérielle appelée depuis peu, la maladie silencieuse qui affecte actuellement près de 32 % de la population algérienne, soit 1 personne sur 3. Animée par le professeur Berrah, autrement dit le président de la Société algérienne d'hypertension artérielle (SAHA), une conférence explicative de cette redoutable maladie a été présentée durant presque 1 heure, dans laquelle, l'orateur est revenu sur l'historique de l'HTA dans le monde et des très nombreuses études réalisées en la matière, notamment sur les dangers que présentent cette maladie. D'ailleurs, comme l'a si bien expliqué le Pr Berrah, «on parle d'hypertension artérielle lorsque la tension artérielle est égale ou supérieure à 140/90 mm/Hg de manière soutenue. Toutefois, a ajouté le Pd de SAHA, pour diagnostiquer l'HTA, une seule mesure isolée de la tension, ne suffit pas. Aussi, on ne parle d'hypertension artérielle que quand on a pu mesurer à trois reprises pendant quelques semaines consécutives, une valeur systolique égale ou supérieure à 140 mm/Hg et une valeur diastolique égale ou supérieure. Par ailleurs, l'hypertension artérielle est le plus souvent de cause inconnue. Car chez 90 % des hypertendus, on ne découvre aucune cause de la maladie, mais on sait par contre que les facteurs déclenchant sont multiples. Il y a ceux qui sont maîtrisables comme l'obésité, une alimentation mal équilibrée, une consommation excessive de sel, d'alcool, la sédentarisation ou le stress». Dans un autre chapitre, le Pr Berrah a parlé des méthodes de lutte contre l'hypertension artérielle dont la plus importante demeure celles relatives aux modifications du style de vie vient ensuite des médicaments». Ainsi, une batterie de recommandations a été annoncée dans le but d'éviter toute complication pouvant entraîner un réel danger pour la personne qui risque de devenir du jour au lendemain hypertendue. Avant de libérer les journalistes, des appareils «tensiomètres» à titre gracieux ont été distribués par un laboratoire.
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