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Alger en bref
-Staoueli : Une centaine de ralentisseurs au programmeDepuis quelques jours, de nouveaux ralentisseurs ont été installés dans la localité de Bridja à Staoueli. Il ne s'agit pas cette fois-ci de dos d'âne en goudron ou en béton, mais plutôt de retardateurs en métal jouant un double rôle, celui de modérateur de vitesse et de passage pour piétons en même temps. D'après le premier responsable de cette commune côtière, Belkaïd Aziz, ces derniers ont été placés par mesure d'urgence après le décès d'un jeune percuté par un véhicule en excès de vitesse.«Nous en avons profité aussi pour essayer ces nouveaux ralentisseurs qui répondent aux normes internationales et qui n'ont jamais été utilisés en Algérie, explique-t-il. C'est une nouvelle expérience qui tend à se généraliser dans toute notre commune. Toutefois, nous attendons quelque temps pour connaître les appréciations des citoyens et voir leur impact sur la circulation routière pour en installer au moins 100».D'après notre interlocuteur, les deux barrages filtrants de la Gendarmerie nationale seront délocalisés après la réception du projet d'installation des feux tricolores à l'entrée de Staoueli et le chemin menant vers Sidi Fredj.-Cité Ahmed Mebrek à Hammamet : Insécurité et enfants en danger«Un enfant a été percuté par motocycle à la sortie de l'école. Une personne âgée a été heurtée par un véhicule la veille de l'Aïd. Une jeune fille a failli perdre la vie sur la route principale», la liste des victimes d'accidents de la circulation est encore longue à la cité des 400 Logements, dans la commune de Hammamet. Baptisée dernièrement du nom du chahid Ahmed Mebrek, cette dernière est en passe de se transformer en cauchemar pour ses occupants. Pourtant, de petites mesures de la part des autorités publiques auraient pu régler bien des problèmes et garantir la sécurité des résidants et de leur progéniture.Selon un représentant des citoyens, des propositions ont été soumises aux autorités locales, en vain.«Face à la multiplication des accidents, nous avons demandé la mise en place de ralentisseurs. A notre grande surprise, seule une partie de la cité en a été munie. A proximité de l'école primaire et sur la route longeant les immeubles, les responsables n'ont pas jugé utile d'implanter des passages protégés», s'indigne notre interlocuteur. Et de préciser : «En mettant des dos d'âne en contrebas de la cité, les chauffards passent désormais par le côté supérieur où ils peuvent rouler à vivre allure.»-Anarchie et lacunesPar ailleurs, les représentants des résidants affirment avoir demandé aux services de la mairie de combler au fur et à mesure les lacunes qui rendent la vie difficile dans cette cité.«Sur les 24 revendications soumises aux services de l'APC lors d'une réunion avec l'Assemblée, le maire nous a affirmé que 16 ont été enregistrées. Mais à ce jour, aucun point n'a été concrétisé», indique-t-on. En fait, seuls trois locaux commerciaux sont exploités, alors que des dizaines sont toujours fermés. Hormis l'ouverture d'une annexe communale, la cité est dépourvue de centre de santé, de mosquée, de bureau de poste, etc.Des désagréments causés à certains appartements par le réseau d'assainissement tardent à être pris en charge. Mais le grand problème qui suscite colère et résignation parmi les jeunes, c'est l'état du stade et du terrain de boules, quasiment impraticables et présentant un danger pour les jeunes. «Nous voulons organiser des tournois et des activités sportives pour occuper les jeunes et leur éviter la délinquance, mais faute de stade et de moyens, nous ne pouvons pas faire grand-chose», indique un groupe d'habitants. Tout compte fait, la volonté de veiller sur la préservation et l'amélioration du cadre de vie dans cette cité existe, à l'APC maintenant d'accompagner les résidants.


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