Algérie

«Alger, capitale de la culture arabe 2007»



Une semaine pleine Conférences, expositions et poésie. Un menu international de haute facture. Pour le cycle des conférences, c’est le directeur général de la prospective au ministère français de la Culture, Paul Tolila, qui a animé une rencontre mardi dernier à Alger, précisant que la puissance d’une culture d’un pays réside dans sa capacité à devenir un partenaire du dialogue interculturel de façon «véritablement productive». «Ce qui fait la force d’une culture d’un pays est sa capacité à devenir partenaire du dialogue interculturel de façon véritablement productive», pour faire face au «clash des civilisations», a ajouté M. Tolila. Le thème de la conférence, organisée par l’Institut national d’études de stratégie globale, portait sur le dialogue de la culture et des civilisations. Le même jour, et au chapitre des expositions, le public algérois à eu le privilège de visiter, à la Bibliothèque nationale, une exposition regroupant les oeuvres du photographe tchèque Jiri Vsetecka, intitulée «Le passant de Prague». Cette exposition qui durera une quinzaine de jours, est co-organisée par l’ambassade de Tchéquie et la Bibliothèque nationale. Elle regroupe trente et une photographies évoquant la capitale de la Tchéquie avec ses monuments tels le Pont Charles, les églises Saint Nicolas et Notre Dame de Tyn, le château de Prague, la cathédrale Saint Guy, et ce, à une heure précise de la journée, c’est-à-dire au moment du passage du jour à la nuit, «afin de saisir cette atmosphère spéciale». Lundi dernier, c’est la poésie contemporaine italienne qui a fait l’objet d’une conférence organisée à la Bibliothèque nationale. Ce rendez-vous a été programmé en partenariat avec l’Institut culturel italien, sous le thème «Pour le bon vers, entre poésie de recherche et poésie engagée». «On peut classer la poésie italienne contemporaine en trois grands courants: la poésie du «groupe 63», celle des «isolés» et le dernier genre nommé «poésie dernière», a indiqué, dans son intervention, la poétesse Laura Pugno, relevant que l’objectif du «groupe 63», dont la création remonte aux années 50-60, «est de renouveler et régénérer le langage en repoussant toujours plus loin les limites de l’expérimentation et de la recherche poétique».
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)