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Alerte sur une hausse des températures Rapport de l'Institut de Potsdam pour la Banque mondiale




Alerte sur une hausse des températures                                    Rapport de l'Institut de Potsdam pour la Banque mondiale
Nouveaux pics de chaleur, sécheresse, multiplication des catastrophes naturelles, fontes des glaciers, stocks de denrées alimentaires en danger, écosystèmes et biodiversité attaqués... La Banque mondiale dresse un tableau apocalyptique de ce que pourrait être le monde d'ici 2060 en cas d'inertie politique. «Même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la température moyenne globale pourrait encore grimper de 4°C d'ici 2100», s'alarme l'institution, dans un rapport commandé auprès de l'Institut de Potsdam, spécialisé dans la recherche sur les changements climatiques (Potsdam Institute for climate impact research).La Banque mondiale a également souligné qu'aucune région ne sera épargnée. Les récentes sécheresses ayant frappé les Etats-Unis ou l'Europe de l'Est pourraient se reproduire. L'Occident serait ainsi confronté à l'afflux de populations fuyant les bouleversements climatiques.La Banque mondiale veut ainsi interpeller les hommes politiques autant que les entreprises à agir pour lutter contre le réchauffement climatique. «Il faut faire baisser la température et seule une action internationale concertée et rapide peut y contribuer», affirme l'institution de Washington. Elle appelle à une utilisation plus «intelligente» de l'énergie et des ressources naturelles. L'établissement de l'ONU véhicule toutefois un message d'espoir. Il déclare que le réchauffement n'est pas l'ennemi de la croissance. «Le secteur privé doit comprendre que l'adaptation au réchauffement climatique constitue une opportunité économique», assure le président de l'institution, Jim Yong Kim. Les initiatives sont nombreuses, affirme la Banque mondiale. Elle évoque notamment une réallocation des subventions de plus de 1 000 milliards de dollars allouées à l'industrie de combustibles fossiles. Le scénario avancé par la Banque mondiale est toutefois le plus sombre et tranche avec l'engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2°C par rapport à l'ère préindustrielle.

Fonte record de la banquise arctique
Les images satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine, permettent de l'affirmer: depuis le lundi 26 août, la banquise de l'océan Arctique, autour du pôle Nord, a atteint un nouveau record de fonte. La superficie totale des glaces de mer n'est plus que de 4,10 millions de km2. Cela représente près de 70 000 km2 de moins que le précédent record, qui date du 18 septembre 2007, ont calculé les chercheurs du Centre américain de données sur la glace et la neige (Nsidc), basé à l'université Boulder, dans le Colorado. «Tout cela, ce ne sont que des chiffres, mais c'est avant tout le signe que la couche de glace de l'océan Arctique est fondamentalement en train de changer», a reconnu Walt Meier, chercheur au Nsidc, lors d'une conférence de presse tenue en commun avec la Nasa. Tout ce qui se passe dans les hautes latitudes est à surveiller de près. «La banquise du Grand Nord est une région vigie pour tout ce qui concerne le réchauffement de la planète. Non seulement c'est la première à réagir, mais c'est là aussi où les impacts sont les plus forts», souligne Hervé Le Treut, directeur de l'institut Pierre-Simon­Laplace (Paris).


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