Al Qaïda en Irak les aurait capturés

Les trois GI’s portés disparus, identifiés Le Pentagone a dévoilé, hier, les noms des soldats américains disparus après une embuscade au sud de Bagdad et dont la branche irakienne d’al-Qaïda a revendiqué la capture. Il s’agit de soldats âgés de 19 à 25 ans appartenant à la 10e Division de montagne de fort Drum. Le Pentagone a, enfin, identifié mardi soir les 7 soldats faisant partie de la patrouille attaquée dans la nuit de vendredi à samedi à 20 km à l’ouest de Mahmoudiyah, au sud de Bagdad. Les corps de 4 d’entre eux ont été découverts sur les lieux de l’embuscade, tandis que 3 autres étaient portés disparus. L’un des corps des soldats américains retrouvé n’a toutefois pas pu être identifié et le Pentagone a donc donné les noms de trois soldats morts et qui ont été reconnus, et de quatre disparus, dont l’un est en fait déjà mort. Il s’agit d’un sergent de 23 ans du Nevada, d’un caporal de 25 ans du Massachusetts, du Première classe de 20 ans, de Californie et d’un soldat de 19 ans du Michigan. Les trois soldats qui sont morts des suites de leurs blessures ont également été identifiés. Un sergent et deux Première classe. Les sept soldats faisaient partie du 4e bataillon, 31e régiment d’infanterie, 2e brigade de combat, 10e division de montagne de Fort Drum, basée dans l’Etat de New York. Plus de 4.000 soldats américains continuaient hier leurs recherches pour tenter de retrouver les disparus dans la région de Mahmoudiyah, en dépit des avertissements de la branche irakienne d’al-Qaïda, qui affirme détenir les trois GI’s et a demandé l’arrêt des opérations dans cette zone. Par ailleurs, des affrontements ont éclaté mardi soir et hier matin entre forces de sécurité irakiennes et miliciens chiites de l’armée du Mahdi à Nassiriyah. «Deux soldats irakiens, un important officier de police et neuf civils ont péri dans les affrontements qui ont fait 91 blessés», a déclaré Hadi Badr, responsable du ministère de la Santé à Nassiriyah. Le refus de libérer deux membres de la puissante milice chiite, arrêtés par la police locale, qui les accuse d’avoir participé à des attaques contre les forces américaines et irakiennes, aurait déclenché les combats.