Algérie - A la une

Aït Djoudi : "Je n'ai pas encore tranché"


L'entraîneur démissionnaire de l'AS Aïn M'lila, Azzedine Aït Djoudi, n'a pas encore tranché quant à sa prochaine destination. Etant libre, plusieurs clubs de Ligue 1 en difficulté dans cette mi-saison souhaitent l'avoir dans l'espoir de redresser la situation: le NA Hussein Dey, qui vient tout juste d'annoncer le départ de son entraîneur Lakhdar Adjali, le CA Bordj Bou-Arréridj en négociation avec le technicien français Franck Dumas pour une séparation à l'amiable, ou encore le Mouloudia d'Alger qui le voulait avant de changer d'avis. "Je mentirais si je vous disais que je n'ai reçu aucun contact. Plusieurs clubs m'ont contacté depuis que j'ai annoncé mon départ de l'ASAM. J'ai parlé avec des responsables de club. Je suis dans la phase d'étudier toutes ces offres pour éviter tout problème après mon engagement", nous a confié Aït Djoudi. Ce dernier reconnaît toutefois qu'il ne regrette pas son passage à Aïn M'lila, qu'il qualifie de bonne expérience. "Je ne regrette pas mon passage à l'ASAM, tout marche bien et nous avons entamé un bon travail, sauf que ces derniers temps la situation s'est dégradée, ce qui m'a obligé à me retirer. C'est justement ce que je souhaite éviter à l'avenir. Mon souhait est de rebondir dans une équipe où je pourrais apporter un plus et redresser la situation. Ce n'est pas évident de prendre un club en pleine crise en milieu de saison. Je ne fuis pas mes responsabilités, mais quand des confrères se plaignent de certaines situations en club, je me mets à leur place et me pose la question : qu'est-ce que je dois apporter de plus pour redresser la barre, car finalement c'est ce qu'on attend de vous lorsqu'on vous engage", explique-t-il.Toutefois, un probable retour d'Aït Djoudi au Maroc n'est pas à écarter car, selon des indiscrétions, l'ex-entraîneur de l'Olympique Oujda, qui a la cote au royaume chérifien, est souvent sollicité. "Au Maroc, c'est comme en Algérie, en cette période de la saison, il y a pas mal de clubs qui se trouvent sans entraîneur, ce n'est pas les demandes qui manquent, mais là aussi je dois penser à ma situation personnelle. Ce n'est pas une question d'argent ni de challenge, mais plutôt cette envie de rester près de ma famille. Dans notre métier, on fait beaucoup de sacrifices par rapport à nos obligations familiales, mais il arrive un moment où on doit se pencher vers ce confort social. Je dois prendre la bonne décision, c'est pour cette raison que je ne me précipite pas pour m'engager", dira Aït Djoudi.

Ahmed Ifticen
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)