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- Aït Ali l'automobile - Biden contre le mur - Le Cnes newlook - Le vaccin arrive, le printemps pas loin


La semaine a été pénible, avec cette histoire d'automobiles, de concessionnaires secrets, de ministre et de Premier ministre. Avant d'en arriver là, il y a d'abord ce rappel évident mais « oublié », qui nous a été soufflé par un confrère bien inspiré : l'importation de véhicules est une activité commerciale, de quoi se mêle, alors, le ministre de l'Industrie ' C'est vrai, quoi, on aurait donc pu expédier l'affaire avant d'arriver à l'énormité : un ministre qui octroie des agréments à des - entrepreneurs ou des commerçants en fait ' - dont il refuse de... divulguer les noms et son chef qui le contredit sans même le recadrer ! M. Aït Ali va démissionner pour ça ' Voyons.La semaine a été moins pénible rien qu'en voyant Donald Trump quitter la Maison-Blanche. Quatre ans, c'est trop long, trop... pénible pour l'humanité de voir un ignare dingue présider aux destinées de la première puissance mondiale mais on ne pouvait pas faire plus bref. Encore heureux qu'il n'ait pas eu à accéder à un second mandat ce qui permet de dire en soufflant que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Et d'apprécier déjà la... différence avec son successeur et ses « initiatives fortes » qui viennent tout droit de ses promesses de campagne : la suppression du « mur de la honte » avec le voisin mexicain et la réintégration des accords de Paris sur l'environnement. Que Dieu bénisse l'univers.
La semaine a été plus ou moins pénible. Il paraît que le Conseil économique et social (Cnes) va connaître un nouveau départ dans les prochains jours, avec une composante plus représentative de l'activité nationale des domaines d'intervention plus larges et un statut plus adapté à ses missions. On sait ce que le régime de Bouteflika a fait de cette institution depuis feu Mohamed Salah Mentouri. On sait aussi que le Cnes, ce sont les compétences, l'autonomie et la liberté, tout le reste est accessoire. Attendons donc pour voir.
La semaine a été moins pénible. Il a fallu à votre serviteur une dizaine de jours de congé pour se rendre compte qu'on peut tout de même faire quelque chose d'agréable en temps de coronavirus. La pandémie a certes imposé trop de contraintes et de désagréments mais elle n'a pas tué la vie pour autant. Tenez, il y a un plaisir dont on ne se lasse pas et ce qui ne gâte rien et ne pose aucun danger sanitaire, bien au contraire : les balades, les longues et les courtes, celles qui vous traînent le long de nos immenses plaines ou nous emmènent sur les hauteurs les plus abruptes de nos montagnes, celles qui vous font admirer une orangeraie et celles qui vous attirent vers la mer en furie. Allez, sortez dans la nature en vous protégeant, le vaccin arrive et le printemps pas loin.
S. L.


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