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Ainsi va la vie Tous les malheurs du monde (4e partie)



Ainsi va la vie                                    Tous les malheurs du monde (4e partie)
Résumé de la 3e partie - Pourquoi Taos et Belkacem, qui sont allés demander la main de Naoual à leur fils Karim, sont-ils repartis précipitamment '
Ils descendent de voiture et rentrent. Karim, qui doit garer la voiture, ne sait toujours pas ce qu'il doit penser. Il redoute même de se présenter à ses parents. S'il est vrai qu'il a décidé, coûte que coûte d'épouser Naoual, il a quand même besoin du consentement de ses parents. Et puis, comme il doit encore vivre un certain temps chez ses parents, il a besoin que tout se passe bien entre la jeune femme et eux !
Il monte à la maison. C'est sa s'ur qui lui ouvre.
' Ils sont où ' demande-t-il à voix basse.
' Dans le salon !
' Comment sont-ils '
' Ils ont l'air déçu... Ta copine ne leur a pas plu '
' Je ne sais pas !
Il hésite puis va au salon.
' Ah, vous êtes là '
' Oui, dit Taos.
' Entre, dit Belkacem.
Il entre.
' Assois-toi !
Il prend place dans un fauteuil. Mais ni son père ni sa mère n'arrivent à parler.
' Alors, vous allez m'expliquer...
' Tu ne peux pas épouser cette femme !
' Quoi ! s'écrie Karim, elle a fait si mauvaise impression sur vous '
' Non, non, dit Djouhra.
' Je croyais que tu aimais les filles blondes !
' Elle est très jolie...
' Vous m'avez dit aussi que vous trouviez sa famille bien !
' C'est vrai...
' C'est peut-être sa tenue vestimentaire...
' Ce n'est pas cela ! dit encore Taos.
Ce n'est pas cela ' si ce n'est pas le physique de la jeune femme et ses vêtements qui dérangent son père et sa mère, qu'ont-ils à reprocher à sa copine '
Elle a une belle taille, de grands yeux bleus, des cheveux couleur de froment... Et puis, elle est très instruite, très réservée, polie, douce...
' Alors, de grâce, dites-moi ce que vous lui reprochez à cette fille ! supplie-t-il.
' Ce que je lui reproche ' dit sa mère.
' Oui, toi, en particulier, car je sais que tout vient de toi, dis-moi ce que tu lui reproches !
' Eh bien...
Elle hésite, elle semble aussi torturée que son fils.
' Parle, parle !
Ses dents...
' Quoi ses dents !
' Elle a, au milieu, un grand écartement ! (A suivre...)


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