Algérie - Revue de Presse

Aïn Témouchent: Les malfaçons dans les bâtiments posent problème




« Quand le bâtiment va, tout va». Cette expression est très réputée à l'échelle mondiale et devenue, à la longue, comme un adage populaire véhiculé tout d'abord par l'environnement des secteurs du BTPH et appris par bon nombre de gens à force d'être confrontés par des problèmes résultant de négligences ou de défauts de conception constatés après la réception des projets pendant une durée déterminée d'occupation des logements. Le constat, que font les occupants de prime à bord, est lié principalement aux sanitaires et aux réseaux d'évacuations des eaux usées et pluviales. Les concepteurs, selon des avis, ont tendance à accorder de l'importance à la superstructure, l'architecture et l'aménagement extérieur. Cette importance n'est pas de même rigueur pour les lots des VRD, sanitaires... Pourquoi se demande-t-on ? Les observateurs, sillonnant la ville d'Aïn Témouchent, peuvent constater, sans peine, que le PVC utilisé dans les descentes d'eau de pluie ne résiste point aux aléas divers et au choc notamment. A la nouvelle ville, par exemple, l'on ne peut pas s'aventurer à trop s'approcher des bâtiments de peur de recevoir des nuisances parvenant de canalisations perforées ou déformées et déboîtées par les effets de la chaleur. Et pourtant les bâtiments de la nouvelle ville sont récents et réceptionnés en 2002 et 2005. Le même phénomène est prévisible et constaté au niveau des évacuations des eaux pluviales du siège de l'Education d'Aïn Témouchent. D'aucuns restent devant ce décor désolant, insoucieux et indifférents. la logique est ainsi, elle crève les yeux et nul ne peut avoir des prétextes pour prouver le contraire. A cause de ce type de PVC, souvent ne présentant aucune traçabilité et aucune référence, des opérations de rénovation et de réhabilitation ont été inscrites par le passé pour éradiquer des points noirs, devenus à la longue des foyers suspects d'épidémie. Le cas de la cité des 1.000 logements de Aïn Témouchent est un cas d'espèce à citer comme exemple. Ce qui est douloureux, présentement, est le fait de constater que des opérateurs continuent, malheureusement, à ne pas léguer de l'importance à ce problème capital. Ils utilisent le même matériau (même qualité) dans les nouvelles constructions. Que cesse ce genre de comportement et que démarre, sans tarder, une réflexion assez poussée autour du PVC usité dans les sanitaires et évacuations des eaux pluviales. L'adage à retenir est: «Quand le sanitaire va, le bâtiment va».


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