Algérie

Aïn Témouchent



Reprise de l?oléiculture Deux nouvelles huileries sont déjà entrées en production alors que deux autres sont sur le point de devenir opérationnelles. C?est le signe évident de la reprise de l?oléiculture à travers la wilaya après un recul qu?avait conclu la fermeture d?une des deux huileries de l?ONAPO, les seules qui subsistaient. A cet égard, le potentiel oléicole s?était réduit à 2 588,14 hectares (ha) dont 768,72 en masse et, en isolé, 90 971 pieds à raison de 50 pieds pour un ha. Avec l?appui du FNDRA, il s?est rajouté l?équivalent de quatre fois la superficie existante, soit 9 692,60 ha dont 1 820 en masse et 393 630 pieds en isolé. Mais il faudra attendre 2007 et 2008 pour voir les plantations entrer en rapport. Ainsi, en 2002/2003, la production n?a été que de 18 296 quintaux (qx). Les huileries locales, celles qui ont ouvert l?année écoulée, n?ont récupéré qu?une petite partie de la récolte. Les Sigois dominent le marché Elles ont été concurrencées sur un marché dominé par les transformateurs sigois qui ont les moyens d?acheter sur pied avant même la floraison. « Huile d?olives El Baraka », l?huilerie de Aïn Témouchent se résume à une chaîne continue automatique pour la production d?huile d?olives, à l?instar de « Olive du soleil » de Aïn El Arba, toute deux financées par le FNDRA. La première a à sa tête un agriculteur disposant de 2 100 oliviers et l?autre un enseignant universitaire qui a déserté le campus. Le premier est inquiet quant à une baisse de la production du fait des vents qui avaient soufflé au moment de la floraison, arrachant par pans entiers des promesses de récoltes. Si l?un estime qu?il est toujours possible d?acheter ailleurs les olives qu?à Aïn Témouchent, les deux conviennent que « les sous manquent », se plaignant au passage des banques qui tardent à répondre à leurs demandes de financement. « Nous ne sommes plus qu?à deux mois de l?échéance de la cueillette des olives et cela fait deux mois déjà que j?ai déposé un dossier auprès de la BADR. Je serai alors réduit à me rabattre sur les petites superficies, ce qui n?aidera sûrement pas à amortir mon investissement », se plaint Chaïbi, le propriétaire des établissements du même nom.



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