Algérie - Revue de Presse


Nouveau conflit à la gare routière Le directeur de la gare routière se veut ferme avec les transporteurs qui ont initié, jeudi, un mouvement de grève avec tentative avortée de fermeture de l?infrastructure routière : « Les partenaires qui ne viendraient pas dans l?après-midi régulariser le paiement des prestations fournies le mois de décembre et qui ne signeraient pas la convention pour 2005 n?auront plus droit d?accès à la gare. » En effet, ils avaient, pour certains d?entre eux, engagé leur action sous la houlette de l?Union nationale des transporteurs (Unat) en vue d?imposer une nouvelle tarification des droits de quai, à la veille de l?échéance de la signature de leurs conventions entre eux, individuellement, et Sogral, la Sarl du secteur public qui a en charge la gestion de la gare. En fait, cette revendication n?est pas nouvelle puisqu?en juin, au moment de rejoindre cette structure dont les travaux de rénovation venaient de s?achever, les transporteurs avaient refusé de réintégrer les lieux. Ils demandent que la tarification pour chaque service, à chaque embarquement au niveau de la gare, ne soit payée que 50 DA pour les autobus et 10 pour les microbus au lieu, respectivement, de 110 et 20 DA en hors taxe. Selon le directeur, ces montants ne sont pas révisables dans la mesure où, à la faveur des négociations engagées en juin, il a été tenu compte du volume de transport et de la vétusté du parc roulant, un parc qui nécessite d?importants frais d?entretien : « Est-il normal que Sogral, sur les 71 bus inscrits, continue à se taire sur le fait qu?il n?y ait que 49 qui soient là et que même ces derniers n?assurent pas régulièrement le service ? Jusqu?à quand Sogral et l?usager doivent-ils endurer un parc aussi vétuste et repoussant de saleté ? Pourquoi les bus qui viennent sur notre gare veulent-ils que nous baissions plus que de raison notre tarification alors que, dans les autres gares où ils se rendent, ils paient le double ? » A toutes ces interrogations, il n?a pas été possible de trouver une réponse auprès de l?Unat dont les bureaux étaient cadenassés hier dans la matinée.



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