Aïn Temouchent

À quelques semaines du début du championnat national de football dans tous ses niveaux de l'édition 2014/15, les terrains de football et les tribunes sont devenus des arènes de la violence, des bagarres, insultes et autres formes de violence.Des dégâts matériels et humains ont été enregistrés un peu partout à l'échelle nationale que la presse a rapportés .Et il est temps de d'éradiquer ce phénomène qui fait des ravages en milieu juvénile et dénote le football national. L'appel est destiné aux pouvoirs publics, familles, mouvements associatifs, corps sécuritaires, dirigeants des clubs, joueurs et les supporters.C'est l'affaire de tous tel est le constat relevé d'un thème sur la violence dans les stades présenté lors du la journée de sensibilisation contre la violence organisé par l'association du développement du sport féminin à Aïn Temouchent le 6 décembre 2014. Comme moyen de résorber la violence dans les stades, il a été proposé l'organisation de campagnes de sensibilisations, que les pouvoirs publics concernés et les responsables du football prennent des sanctions administratives, financières et répressives.Cependant, parmi les sanctions prises par la commission de discipline de la fédération algérienne de football, on cite le «jouer le match à huis clos». Or il s'est avéré que cette forme de sanction n'a pas résorbé la violence, elle a simplement privé les supporters de voir le match in live. En première réaction, plusieurs entraineurs et dirigeants ont mis en évidence l'échec de ce moyen de lutte contre la violence et ont demandé de revoir une autre solution dont les sanctions financières et administratives ou de jouer dans un terrain très loin de la ville du stade suspendu. Alors la sanction de match à huis clos n'a pas donné des résultats attendus au contraire, elle a enflammé le public.