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AIN TEMOUCHENT
Ayant subi pas moins de trois modifications (mars 2011, juin 2011 et janvier 2012), le décret présidentiel 10-236 du 7 octobre 2010 portant réglementation des marchés publics a fait l'objet, mercredi dernier, d'un large débat au niveau du complexe culturel islamique de Aïn Témouchent avec la participation d'un grand nombre de responsables et gestionnaires concernés ainsi que de professeurs universitaires et autres spécialistes en la matière.Cette rencontre, organisée par la Chambre de commerce et d'industrie Sufat de la wilaya, a été animée par Dali Belghachem, expert en finances publiques, ex-cadre du ministère des Finances et conseiller-formateur. Objectif de la rencontre : permettre aux gestionnaires de se mettre en conformité avec les dernières modifications et garantir une bonne gestion des deniers publics. A ce titre, il est utile de rappeler que la commande publique représente aujourd'hui un poids économique non négligeable dans le développement socio-économique durable du pays. Par ailleurs, les textes réglementaires, dont le code des marchés publics, doivent se mettre en conformité avec les exigences de l'heure, notamment l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. L'animateur de cette rencontre a insisté sur l'importance que devra accorder le gestionnaire aux nouvelles dispositions, qui devront se traduire par un suivi rigoureux des projets où des sommes colossales sont engagées et avec l'élaboration de passation et d'exécution des marchés passés par les services contractants devant s'effectuer conformément aux lois et règlements en vigueur.Le contrôle des marchés a aussi été abordé, notamment celui interne, avec l'institution des commissions afin d'assurer l'intégrité et la transparence de la demande publique ainsi qu'une bonne gestion des deniers publics. M. Hakim Miloud, président de la Chambre de commerce et d'industrie, Sufat, a considéré qu'une telle rencontre est une opportunité pour les gestionnaires des finances pour poser les problèmes qui peuvent surgir et qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur fonction.M. L.


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