Algérie - Revue de Presse


Des usines en quête d?investisseurs Par une situation inconfortable provoquée par un déficit financier et sous les directives de la tutelle, en l?occurrence la Sopresical, sise à Oran, l?usine de production de briques silico-calcaires de Aïn Sefra, qui avait débuté ses activités en 1993 avec un effectif permanent d?une vingtaine de personnes, a fermé ses portes en août 2001. Or, depuis ce temps et malgré plusieurs annonces faisant appel à toute personne morale ou physique intéressée par l?acquisition de ce patrimoine ou à la constitution d?un partenariat, ses portes sont restées toujours closes. Cette entreprise de fabrication d?une capacité de production de 40 000 tonnes/an, est encore intacte et, debout sur ses 4,7 ha dont 2 930 m2 couverts et 410 m2 bâtis, refuse de tomber dans l?oubli et cherche désespérément preneur pour revivre. Jusqu?à présent, aucun partenaire n?a osé mettre le pied à l?étrier ; cependant, la récente canalisation du gaz naturel prévue dans la zone dite « industrielle » est un changement radical, voire providentiel, qui pourrait certainement modifier les données économiques. En effet, le coût du gasoil et sa consommation excessive en énergie nécessaire constitue, nous dit-on, l?un des maillons essentiels de la chaîne de production et l?une des causes des difficultés financières de cette unité. Bien placés dans ce contexte, certains s?accordent à reconnaître que cette usine n?est plus une entreprise périlleuse. L?éventuel repreneur, avec des conditions qui, néanmoins, restent à préciser, n?aurait sans doute rien à perdre mais tout à gagner. Toujours à Aïn Sefra, c?est une autre usine qui est fermée depuis 1991 et qui, comble du désespoir, n?a jamais été mise en exploitation. L?usine flambant neuve qui, lentement, semble mourir sans avoir vécu, est totalement équipée et presque à la pointe de la modernité. Il s?agit de l?usine de confection de l?Ecotex, une unité située sur une superficie de plus de 2 ha dont 6 705 m2 sont bâtis, avec 3 logements en sus. Une entreprise dotée d?équipements ayant une capacité de production théorique de 198 790 articles/an, avec un personnel prévu de près de 160 agents. Ces deux usines pourraient, nous affirme-t-on, être rentables et feraient sous d?autres cieux l?objet de convoitises. Celles-ci n?offrent à présent qu?un spectacle de désolation dans cette ville où, malheureusement, par un chômage massif et le manque d?activités, on n?entend que rarement le bruit des outils. Par cette rupture mal consommée, le personnel, quant à lui, est resté au bord de la route, dans une incertitude qu?il n?a vraiment pas choisie. Face à cette réalité économique qui mérite une réflexion attentive de la part les autorités locales, des initiatives appropriées devraient apporter, tout au moins, un début de réponse. En effet, ces usines sont assurément des lieux où sommeillent encore des emplois directs et indirects dont les jeunes et moins jeunes de cette cité souhaitent ardemment pouvoir en bénéficier.
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