Constantine - Ain Smara

Aïn S’mara (Constantine) - Une aire de jeux de tous les maux "Nuisances indescriptibles"






Depuis son ouverture près de l’école Ahmed Daas à la cité 506 Logements CNEP dans la ville d’Aïn S’mara, une aire de jeux transformée en stade de football ne cesse de provoquer la colère des habitants qui se disent éplorés par le comportement des personnes qui fréquentent ces lieux.

«Cette aire de jeux est exploitée par des adultes et de jeunes pour des matchs de football; des gens viennent chaque jour de 8h jusqu’à 22h et parfois plus et nous causent des désagréments indescriptibles, des nuisances sonores et nous gênent par leurs comportements et leurs propos vulgaires, alors qu’il y a parmi les riverains des personnes âgées et des malades», s’insurge Mohamed Larbi Guerrouf, habitant un immeuble à proximité de ce terrain et père d’un enfant atteint d’une infirmité motrice cérébrale.

«Nous avons appris que ce terrain a été loué par la mairie à une association, mais ce choix est inadéquat, car cette aire se trouve juste à côté d’une école primaire; il était plutôt logique de l’annexer à cette école, mais même la demande de la directrice de l’exploiter pour des activités physiques destinées aux écoliers a été refusée», poursuit notre interlocuteur qui a pris attache avec El Watan pour transmettre aussi les doléances de ses voisins.

«Plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat de police, et malgré l’intervention de ces services, l’affaire est restée sans suite», déplore-t-il.

«Même nos requêtes adressées au P/APC n’ont reçu aucune réponse», poursuit-il.

Les habitants se disent las de cette situation dont la mairie est entièrement responsable, car elle n’a pas pensé aux riverains, selon leurs propos.

«Nous vivons un véritable calvaire au quotidien qui nous a affectés moralement, car ces jeunes viennent frapper à notre porte et nous intimider surtout quand ces gens viennent récupérer leur ballon à l’intérieur de la zone clôturée près de notre appartement, c’est devenu pour nous une vraie psychose», déplore Mohamed-Larbi Guerrouf qui lance un appel aux autorités de la wilaya pour délocaliser ce terrain et mettre fin à leurs souffrances.



S. A.


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