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Aïn El Turck: La hausse de la température provoque un rush sur les plages



? La hausse sensible de la température avec beaucoup de soleil en ce début de weekend a poussé nombre de familles, doublement éprouvées par le confinement et le renfermé dans l'humidité du béton des cités-dortoirs d'Oran, à converger vers les plages de la contrée d'Aïn El Turck pour respirer un bol d'air iodé et déstresser. Dans la foulée sur ce volet, un nombre quelque peu restreint de résidents secondaires est venu s'installer pour le weekend dans cette contrée pour vraisemblablement tenter d'adoucir leur confinement sanitaire partiel. Il s'agit pour la grande majorité d'entre eux de propriétaires de résidences secondaires, essaimées à travers cette partie de la wilaya d'Oran. Un autre nombre très insignifiant, représentant des familles venues d'Oran et de ses villes limitrophes, a également pour les mêmes raisons loué des habitations meublées en ce weekend particulièrement ensoleillé. «Au moins, nous avons l'air marin, il y a aussi la nature et surtout les splendides panoramas des plages, que nous pouvons contempler lors d'une brève balade en voiture. Nous avons en quelque sorte abandonné temporairement le béton pour la nature et cela fait énormément de bien aux enfants », a fait remarquer en substance le propriétaire d'une résidence secondaire dans la localité de Trouville.Cet exode de weekend n'est cependant pas passé sans faire de vagues parmi certains résidents permanents, animés par un mélange d'envie et de désapprobation, qui n'ont pas hésité au début à épiloguer à ce propos, dans le mauvais sens certes, en le qualifiant maladroitement «de privilège réservé aux nantis» et d'ergoter «pour eux le confinement est une quête spirituelle. Vraisemblablement, ils donnent l'impression de ne pas être concernés par la crise». Notons que cette remarque, assez rare, ne fait pas l'approbation unanime de la population d'Aïn El Turck et ne s'est pas cantonnée dans les esprits. Elle ne bénéficie également pas de la même visibilité et cet état de fait n'est donc pas seulement une sortie d'oxygène idyllique que certains tentent de dépeindre. «C'est une absurde indécence », a rétorqué à ce propos un autre résident secondaire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck.
Toujours est-il que selon le constat établi sur le terrain, nombreux sont ceux qui ont décidé de profiter du soleil et des plaisirs que procure la mer et ce, en dépit de la pandémie. La tentation était vraisemblablement très forte. Tout en respectant, fort rarement, les mesures préventives, telles que la distanciation et le salut à distance, sans accolades, des familles, des groupes de jeunes et moins jeunes se sont installés sur le sable, débarrassé momentanément des répugnantes échoppes en cette période printanière marquée doublement par le carême et le confinement sanitaire et ce, pour goûter à quelques moments d'évasion. Une ambiance particulière qui a duré ce weekend sur les plages où l'incivilité a abandonné un piètre éventail de débris qui a suscité la curiosité des goélands. Une absurdité boostée par l'absence de civilité et qui est fort malheureusement directement à l'origine du putride prévalant sur ces prestigieuses plages.
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