Aïn El-Türck

Les loyers ont encore grimpé Il n’est pas étonnant que les estivants grognent. Non seulement on les balade, mais on leur demande de se laisser saigner par la location des habitations à Aïn El Turck et ses environs où ils doivent débourser entre 30.000DA et 80.000DA, selon le nombre des chambres offertes et le lieu d’implantation du logement. Dans la transaction, la proximité de la plage et l’ameublement des chambres entrent en ligne. De nombreuses familles de la corniche oranaise quittent leurs appartements et villas, pendant les mois de juillet et août, pour aller en vacances ailleurs et demandent aux locataires de casser leurs tires-lires et veiller au respect de l’hygiène pour laisser les lieux en l’état. Un habitant de Bouisseville, un adepte de la location en été, explique que la saison estivale est une aubaine pour ceux qui veulent renflouer leurs caisses et faire face aux énormes dépenses de la rentrée scolaire et du mois de ramadan. Le gérant d’une agence immobilière nous a expliqué, lui aussi, que ce sont leurs clients, les propriétaires, qui imposent leurs conditions et qu’entre le 15 juillet et le 15 août, les prix des loyers prennent l’ascenseur. O. Bouras