Aïn El Hammam : la nouvelle école de garçons encore en projet

Les élèves de l'école de garçons du centre-ville de Ain El Hammam, évacuée puis démolie dans l'urgence, suite à des lézardes apparues il y a deux ans sur les murs, attendent toujours la construction d'un nouvel établissement.
Pour parer au plus pressé, les autorités de l'époque s'étaient rabattues sur la maison de jeunes, bien que peu fonctionnelle, pour terminer l'année scolaire et reconstruire un nouvel établissement. «Le déplacement qui ne devait être que temporaire, comme les autorités nous l'avaient promis à l'époque, semble parti pour durer», regrette le père d'un enfant dont la classe est surchargée. Ce n'était en réalité qu'une façon de calmer les parents qui avaient refusé que leurs enfants soient entassés, à plus de 40, dans les locaux qu'on leur avait proposés. Deux ans après, force est de constater que les promesses de reconstruction «d'une belle école», maintes fois réitérées, demeurent un v'u pieux. «Personne ne semble se soucier de nos enfants, en ce moment », nous disent les parents impuissants face aux conditions peu agréables dans lesquelles végète, quotidiennement, leur progéniture. Pire encore, les élèves cohabitent dans le même établissement, avec les adultes de l'ex FAJ, dépendant, eux, de la direction de la Jeunesse et des sports.
Deux institutions différentes, deux directeurs différents, dans un même établissement, est plutôt un phénomène rare, qui a son lot de désagréments. Quant à leur école démolie, elle est réduite à un terrain vague utilisé comme parking par les automobilistes, en quête de stationnement. Les promesses de reconstruction rapide d'une nouvelle école qu'on leur avait fait miroiter, ont fondu comme neige au soleil.