Algérie - Revue de Presse



Insuffisances au dispensaire Ancien centre médico-social de la Casnos, le dispensaire d?Akkar, situé non loin de l?hôpital de Aïn El Hammam, accuse un manque important en moyens humains et matériels. Ce centre est constitué d?une salle d?attente, d?un minuscule cabinet de médecin, d?une salle de soins dentaires, d?un guichet de réception et d?une petite salle utilisée pour la rééducation. Loin de constituer un centre de rééducation, le dispensaire compte une spécialiste en kinésithérapie qui tente, malgré la précarité de l?infrastructure, de soulager ses malades. Ceux-ci réclament souvent des moyens inexistants sur place. La praticienne nous dira : « J?ai toujours demandé aux responsables des différents services de santé de nous doter en moyens matériels, mais malgré les constats faits par de nombreuses inspections, nous nous trouvons toujours dans la même situation et nous tentons d?assurer le service avec les moyens de bord. » Le médecin déplore aussi une gestion qui ne favorise pas les services de rééducation. « Cette spécialité, dira-t-elle, est reléguée au second plan. » L?on nous révèle l?usure et le laisser-aller qui frappent les équipements. A titre d?illustration, « cet appareil combiné infrarouge et ultraviolet », appareil de première nécessité servant à stériliser le bloc, qui est tombé en panne en 1989 et a fini par atterrir dans le grenier de l?hôpital, nous apprend-on, suite à la négligence des gestionnaires qui s?en seraient plutôt débarrassé. Du côté des consultations et soins médicaux, les carences sont multiples. Des postes laissés vacants suite à de nombreux départs de médecins vers l?hôpital de Michelet. Il est question que le médecin du dispensaire d?Akkar soit affecté à l?hôpital. On parle de l?arrivée d?un autre qui viendrait du dispensaire d?Aït Hichem. A défaut, comment combler le vide ? Les patients seront-ils contraints d?aller se soigner dans le secteur privé ?

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