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Aïn Beida (Oum el bouaghi)



Aïn Beida (Oum el bouaghi)
il a fallu du temps pour que l'on s'occupe sérieusement de la place des martyrs pour une juste et équitable réhabilitation, d'autant que deux parmi ses illustres chouhada y sont enterrés, en l'occurrence hihi el mekki et Loucif Mébarka.il y a toute juste deux ans, la place était cernée par des dizaines de tentes et de baraques tenues par des marchands versés dans le commerce informel de vêtements, de chaussures, de produits de beauté. grâce à la société civile et aux autorités de la ville, la place fut libérée et ses bandes revêtues de gazon, lequel, faute d'entretien, a dépéri pour disparaître complètement. qu'à cela ne tienne, des associations, dont le groupe du jardin « tigre noir» y ont mis du leur pour réhabiliter la place et la relooker, au grand bonheur des passants. des bancs publics y ont été installés recevant même la gent féminine. chaque soir, des femmes, jeunes et vieilles viennent s'y délasser et deviser entre elles de chose et d'autre. fuyant la canicule des mois de juillet et d'août, des jeunes s'installent sous les arbres alentour, soit pour lire les nouvelles du jour, soit siroter un café.Tahar mazaoui, jaloux comme il est de ce que sa ville retrouve ses splendeurs d'antan, ne cesse de quérir les services de la voirie pour nettoyer la place de tous ses détritus et d'arroser les tout nouveaux jeunes plants, au nombre de 215 qui viennent d'être mis en terre et qui, il faut le souligner, représentent le nombre de chouhada que compte la région d'aïn beida.«chaque matin, je viens m'enquérir de la beauté des lieux. car cela me fait mal à coeur de voir un tel espace livré à la prédation et au saccage. il faut rendre grâce aux amis et au groupe appelé ?'tigre noir (nom de guerre donné au chahid saïdi djemoï) qui ont fabriqué et installé de grandes corbeilles en bois pour recevoir les déchets laissés par les passants.» avec son portable, il prend des photos de la ville, qu'il partage avec les facebookistes. une façon comme une autre de tenir les citoyens informés de tout ce qui touche à la cité.À l'autre bout de la ville, sortie ouest, le jardin public baptisé «Eemir khaled», petit-fils d'abdelkader, lequel a vécu pendant deux ans dans la ville des haracta où il a marié deux de ses filles, après quelques travaux, reste livré à lui-même. les plates bandes sont d'une affreuse nudité, alors que les rares arbres dépérissent à vue d''il. pour ceux qui ne le savent pas, la ville d'aïn beida a vu naître le grand poète mohamed laïd al khalifa (sa maison natale fait office actuellement de salle de prières). aucun lieu public ou institution culturelle ne porte le nom de cet illustre poète.





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