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Aïn Arba (Témouchent)




Aïn Arba (Témouchent)
Les habitants la cité des Fellahine, propriétaires des 66 habitations situées dans la localité d'Aïn Arba (40 km à l'Est d'Aïn Témouchent), réclament leur actes de propriété depuis plus de 50 ans.Ils ont frappé à toutes les portes en vain. «Nous avons parlé, écrit à toutes les autorités et élus à partir de la commune d'Aïn Arba, la daïra, la direction des Domaines et la wilaya. Nous demandons uniquement la délivrance de nos actes de propriété pour régulariser la situation foncière et se conformer à la loi. Et pourtant tout est clair. Nous avons demandé une audience au wali d'Aïn Témouchent depuis presque deux mois pour trouver une solution définitive. Et nous attendons encore», ont déclaré, hier, au journal les représentants de ces habitants.En fait, selon ces délégués, en 1958, sous la férule du système colonial, la police française a chassé les paysans algériens des douars environnants et les a contraints de rentrer dans le village d'Aïn Arba afin d'étouffer la guerre de libération nationale.Alors ces pauvres paysans ont acheté des lots à bâtir auprès de l'administration coloniale au sein ce village à vocation agricole. Ils ont construit leurs habitations par leurs propres moyens financiers conformément à la réglementation en vigueur de l'époque. A l'indépendance, ils se retrouvent sans actes de propriété et ils ne possèdent que les reçus de versement du montant du lot de terrain. Ainsi leur souffrance commençait. Aujourd'hui certains propriétaires directs sont décédés et les héritiers se sont multipliés.Les problèmes d'héritage ont «envenimé» les relations intrafamiliales. Pis encore, l'acte de propriété est indispensable pour établir des permis de construire pour effectuer des aménagements ou des transactions immobilières. En l'absence de cette pièce administrative, la cité des Fellahine est restée dans un état déplorable et les habitants sont coincés dans l'étroitesse de leurs logis.







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