« Si des décisions de délocalisation ont été prises pour deux des trois carrières installées près de la commune de Ain Abid, lesquelles ont fait l'objet de plaintes de résidents de groupements d'habitations des alentours, pour la troisième, connue sous le nom de « Douamès », c'est plutôt l'option de la solution technique qui a été privilégiée, à savoir réduire la charge d'explosifs utilisée». C'est qu'a indiqué jeudi dernier le directeur de l'énergie et des mines de la wilaya, Mr Bouzidi, qui explique « que l'ouverture d'une nouvelle carrière coûte les yeux de la tête, pas moins de deux milliards, dira-t-il. Et c'est pourquoi, la politique en la matière est de donner la priorité à la solution technique chaque fois que cela est possible. Solution, quasi idéale pour les pouvoirs publics, puisqu'elle a l'avantage de maintenir la production et de continuer à faire vivre les familles des employés de la carrière en question, d'une part, et faire baisser les protestations des populations « riveraines », d'autre part. Toutefois, toujours selon notre interlocuteur, cette éventualité n'est pas applicable aux deux autres carrières en question, qui seront donc délocalisées vers de nouveaux sites situés dans la même commune de Ain Abid. Et d'expliquer que « cette décision a été prise par la commission technique de la wilaya, du fait que toutes les dispositions et démarches ont été faites et notamment en ce qui concerne le choix des nouveaux sites, qui ont été déjà désignés, il ne reste alors pour l'installation des chantiers et le transfert des équipements que le quitus de la tutelle, qui ne saurait tarder maintenant ».
Posté Le : 14/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com