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AIE
Rapport n Courant mars, c'est la publication du rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie qui a redonné espoir au marché pétrolier.En effet, selon ce rapport,?le rééquilibrage entre l'offre?et la demande de l'or noir va se faire plus tôt que prévu, à savoir au deuxième?semestre 2016. «Le deuxième semestre 2016 sera celui du rééquilibrage du marché pétrolier», écrit-on dans ce rapport, qui lie cela à plusieurs facteurs dont celui du gel d'une centaine de puits aux Etats-Unis et le retour moins fracassant de l'Iran sur le marché. «Les prix bas et la baisse des investissements ont clairement commencé à avoir un impact sur la production de pétrole dans les pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole», a indiqué l'AIE, assurant que la production va baisser de 750.000 barils ?par jour (b/j) cette année contre une estimation précédente de 600.000 b/j.Cette baisse va être enregistrée essentiellement aux Etats-Unis d'Amérique avec 543.000 barils par jour de production en moins cette année. Cette baisse intervient au moment où la demande connaît une augmentation de l'ordre de 1,2 million de barils par jour. Le surplus de production ne serait selon l'AIE que de 0,2m/bj contre 1,9 million actuellement. Cette agence basée à Paris a souligné le fait que l'Arabie Saoudite maintient sa production au même niveau, générant ainsi un surplus de production au sein de l'Opep de l'ordre de 1,8 m/bj. Pour l'AIE, le rééquilibrage entre l'offre et la demande amorcé va être achevé au début 2017 où les prix du pétrole vont atteindre des seuils acceptables pour les pays exportateurs. «Des éléments montrent que les prix pourraient avoir atteint un point bas», a estimé l'AIE, qui souligne les discussions engagées autour d'un accord plus étendu entre de grands pays producteurs pour réguler l'offre.Autre élément contribuant à la remontée des prix : l'abaissement des projets de production au Brésil, en Colombie, en Chine et au Kazakhstan. L'AIE a relevé que le mois de février a eu la particularité d'être le premier mois ?complet où l'Iran a pu exporter librement son brut, après la levée des sanctions internationales mi-janvier. Et comme prévu par cette agence, la production a augmenté de 220.000 b/j et les exportations iraniennes ont augmenté de 300.000 barils par jour depuis le début de l'année. Mais finalement, Téhéran n'a pas pu atteindre son objectif d'augmenter sa production de 500 000 bj. Après l'annonce des prévisions de l'AIE, les cours du brut sont repartis à la hausse. L. S.Une hausse de près de moitiél Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a remonté de 47% par rapport au plus bas de la mi-janvier. Les cours de l'or noir devraient poursuivre leur redressement. A plus de 40 dollars, le prix du baril de Brent de mer du Nord a bénéficié ces derniers temps d'un net rebond, puisqu'il s'est adjugé à 47% par rapport au plus bas de 27,10 dollars touché à la mi-janvier à la Bourse de Londres. A ce niveau, il été tombé en début d'année à son plus bas niveau depuis 12 ans. Les prix ont amorcé leur remontée depuis la mise en place, fin janvier, des premières discussions entre les pays membres de l'Opep et la Russie sur un possible plafonnement de la production mondiale. Le début des discussions a été laborieux, mais en dépit des divergences qui opposent les différents pays producteurs les marchés ont pris acte d'une avancée. Celle-ci s'est concrérisée par un?accord signé le 15 février sur une volonté de gel de la production, entre le Qatar, l'Arabie saoudite, la Russie et le Venezuela. L. S.Une réduction de la production dans l'intérêt de L'OPEPl Dimanche 14, le?ministre?de l'Energie, Salah?Khebri, évoquant le sujet de la baisse du prix du pétrole, indiquait que des contacts étaient en cours, pour stabiliser les marchés. «L'Opep perd du terrain, ses parts sont passées de 44% dans les années 1990 à 31% actuellement, d'où l'importance que de grands pays producteurs non Opep adhèrent à cette démarche de réduction de la production», a souligné Khebri. À cela M. Khebri?indiquait que «l'Algérie n'ira pas à la réunion de l'Opep, s'il n'y a pas un accord au préalable sur la baisse de la production», puisque indique-t-il, «ça ne sert à rien de convoquer une réunion extraordinaire pour aller à l'échec». Rappelons enfin qu'à l'origine de l'effondrement des cours du pétrole, une offre excédentaire que ne parviennent plus à éponger plusieurs économies, dont l'Algérie. L. S.«Le rebond sera violent?!»l Jeudi 10 mars, l'Union française des industries pétrolières organisait une conférence de presse en vue de rendre compte des perspectives d'évolution des cours fondamentaux du marché à court et moyen termes. Pour François Duseux, président de l'organisation, si la remontée du prix du pétrole de ces derniers jours est encore fragile, pour autant un rééquilibrage de l'offre et de la demande devrait se dessiner d'ici le début de l'année 2017. Surtout, la baisse drastique des investissements dans les projets d'exploration et de production entre 2015 et 2016 devrait donner lieu à un sursaut violent du prix du pétrole en 2019/2020.


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