En Algérie les mensonges historiques relèvent de la cultures et de la religion de ses dirigeants politiques et de leurs divers relais. Le traitement médiatique actuel de la maladie du président Bouteflika en fait foi. Si toutefois il en fallait une. Ahmed Taled Ibrahimi est haut notable du pouvoir. Il s'agit d'un ancien ministre des affaires étrangères. Il était porté, en 1999, candidat aux élections présidentielles. Actuellement il est l'invité d'Aljazeera dans sa célèbre émission : "Chahidoun 3ala 3açr" (témoin de l'histoire) où il a déclaré que Ben Bella était le produit de services égyptiens, sans aucune valeur intrinsèque
Vers 2011, dans une interview donnée à Jeune Afrique, Ahmed Ben Bella avait martelé : "... le hold-up de la poste d'Oran, la révolution, c'est moi." Il s'agit là d'une déclaration politiquement polémique mais historiquement frappée, du moins partiellement, du sceau de la vérité.
Monsieur Ahmed Toufiq el Madani, en tant que témoins direct, dans l'un de ses ouvrages :"Hiat Kifah", version arabe, SNED, tome II, 1972,citant d'autres témoins directs, qui étaient encore vivants. A à mon humble connaissance ils ne l'ont pas encore démenti, a écrit :
"Ben Bella demande à Djamel Abd el Nasser une importante somme d'argent pour acheter un lot d'arme. Le Raïs ordonne à son ministre des finances d'honorer sa demande.
Le ministre des finances égyptien répond au Raïs :
"Si j'honore la demande de Ben Bella il ne me restera plus rien pour payer nos fonctionnaires."
Dj. Abd N :
"Un peuple qui lutte pour sa liberté et l'honneur du monde Arabe et au-delà doit passer avant les fonctionnaires de l'Egypte", conclu le Raïs.
En fait, Djamel Abd el Nasser, pour devenir leader du monde arabe et du tiers/monde, il ne pouvait faire autrement que de prendre à bras le corps la lutte du peuple algérien pour sa liberté et l'honneur du monde arabe et du Tiers/monde. Par conséquent, Djamel Abd al Nasser avait plus besoin de Bel Bella qui incarnait la juste révolution algérienne que Ben Bella n'avait besoin de Djamel Abd al Nasse.
Au lendemain du déclenchement de la révolution algérienne, à partir d'Egypte, plus précisément par la voix des ondes, de presse, des tribunes des mosquées, Bachir el Ibrahimi, le cheikh suprême des oulémas, l'honorable père d'Ahmed Taleb, l'ami de Ferhat Abbas, des centralistes, d'Abane Ramdane... avait qualifié les novembriste de : "...vaux rien à manier avec des pincettes." Il leur avait rappelé que l'Islam interdit : "L'égorgement des enfants", "L'incendie des récoltes", la coupe des arbres fruitiers..." (Gilbert Meynier, l'histoire intérieur du FLN).
Il était claire que ce type de rappels s'adresse à des barbares sans foi ni loi. Il avait également invité : la ligue arabe, les pays arabes et musulmans à ne pas soutenir, d'aucune manière, une révolution algérienne dirigée par des : "Vaux rien" et des "Barbares"
A noter que sa prise de position contre la révolution algérienne et ces déclarations lui ont valu une mise en résidence surveillée. Ben Bella avait exigé de ses hôtes égyptiens de le traiter avec humanité. Il lui avait maintenu ses subsides. Ahmed Taleb el Ibrahimi le sait.
Ahmed Mansour, l'excellent animateur de l'émission osera-t-il rappeler, en tout ou partie, ces faits à son invité et quelle sera sa réponse ? A suivre
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Posté par : Aissahakim
Ecrit par : Aissa-Hakim