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Agents de l'administration pénitentiaire La grève de la faim se poursuit


Colère - La grève de la faim des agents de l'administration pénitentiaire, entamée depuis le 25 du mois de mars écoulé devant la maison de la presse Tahar Djaout d'Alger, se poursuit.
Adossés à l'enceinte principale de la maison de la presse Tahar-Djaout, les grévistes ne comptent pas baisser les bras jusqu'à satisfaction de leur revendication principale : réintégration immédiate dans leurs postes respectifs desquels ils estiment avoir été «licenciés abusivement». «Le ministre a pourtant instruit son conseiller de prendre en compte notre revendication. Une commission a été formée dans son contexte, des listes ont été établies depuis plus d'une année, mais jusque-là, rien d'effectif n'a été engagé en notre faveur et nous nous posons la question de savoir où sont passées ces listes», a déclaré leur porte-parole, Amar Zerar, d'une voix affaiblie. «Des dizaines de pères de famille exclus de leur travail n'ont même pas de quoi subvenir aux besoins de leurs enfants», a-t-il encore dit.
Amar Zerar assure que pas moins de 588 autres ex-agents de l'administration pénitentiaire sont aujourd'hui dans le même cas. «On n'avait jamais, depuis le début de nos déboires, exigé à ce qu'on soit reçus par le ministre lui-même. Juste par un de ses collaborateurs pouvant nous rassurer. A noter par ailleurs que les grévistes menacent, selon les affirmations de Amar Zerar, de radicaliser leur mouvement si jamais les «responsables persistent à faire la sourde oreille» à une revendication jugée «non négociable». Interpellant à cet effet le président de la République, ils comptent appeler à un rassemblement national au même endroit et ce, avant même les élections législatives. «La Sûreté nationale nous a signifié une interdiction de tout rassemblement pour l'instant.»


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