Agence cherche partenaires

L'agence de wilaya de l'emploi (Awem) de Guelma est à la recherche de partenaires économiques dans un volet bien particulier du contrat formation emploi (CFE).Une formule qui ne trouve pas preneur malgré les avantages dont peuvent bénéficier les employeurs. «Il y a un problème de communication flagrant entre l'Awem et les partenaires économiques. Nous allons incessamment organiser des rencontres pour palier à cette situation», nous déclare Lazhar Selaimia, directeur de l'Awem de Guelma à l'occasion d'une journée portes ouvertes organisée jeudi dernier. Et d'ajouter : «J'ai pris attache avec la chambre de l'industrie et du commerce de Guelma pour unir nos efforts afin de toucher le maximum de partenaires».Ainsi, les indicateurs seraient-ils quasi nuls pour le CFE dans la wilaya de Guelma ' À ce sujet, le directeur de l'Awem confirme : «En effet, nous n'avons reçu aucune demande pour ce genre de contrats». Le CFE est destiné en priorité aux employeurs dans le but d'améliorer les compétences des jeunes insérés (recrues) en les adaptant aux besoins des postes de travail de l'entreprise (recyclage et perfectionnement). Cette formation a bien évidement un coût, mais elle est prise en charge par l'Etat à hauteur de 60 % pour une durée maximale de six mois dans le cas ou l'employeur s'engage à recruter le bénéficiaire pour une durée d'une année à l'issue de la formation. S'il y a un problème de communication, comme le dit si bien le directeur de l'Awem de Guelma, beaucoup s'interrogent sur ce dispositif. Quand a-t-il été lancé réellement 'À ce sujet les professionnels du secteur sont formels : «Il s'agit de l'application pure et simple du décret exécutif n° 08-126 du 19 avril 2008 relatif au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, notamment ses articles 22 et 23». En clair, rien n'a été fait depuis 2008 à ce jour. Et à cet argumentaire point de réponse. Notons enfin qu'au 31 août de l'année en cours, 3872 personnes ont été placées, tous types de contrats confondus, sur 16 765 demandes enregistrées, soit un taux de 23 %.