Algérie - A la une

Affaire El Khabar
Un sit-in de solidarité avec les journalistes du quotidien El Khabar a été observé hier devant la maison de la presse Mohamed Benaissa Amir de Sidi Bel Abbès, à l'appel d'un collectif de citoyens et de journalistes locaux. Le rassemblement, organisé vers 10h en présence d'une cinquantaine de personnes, «vient en soutien aux tentatives visant à museler cet organe de presse indépendant et à défendre le principe de la liberté d'expression», précise notre confrère d'El Khabar.Le quotidien arabophone El Khabar fait, pour rappel, l'objet d'une plainte du ministère de la Communication qui vise à annuler la transaction entre des actionnaires du groupe et la filiale de Cevital, Ness-Prod. Une plainte s'appuyant sur des articles de la loi sur l'information promulguée en 2012. Pour de nombreux lecteurs de ce quotidien, juristes, hommes politiques et simples citoyens, cette tentative d'asphyxier ce journal indépendant constitue, dans le fond, une affaire politique dont les visées sont de restreindre les libertés, toutes les libertés en Algérie.? et à BiskraDes dizaines d'habitants de la ville de Biskra parmi lesquels de simples citoyens, intellectuels, philosophes, enseignants universitaires et du secondaire, artistes, syndicalistes, journalistes et correspondants de la presse locale se sont rassemblés, hier matin, sur la place de la Liberté de la Reine des Ziban afin d'exprimer leur soutien et leur sympathie au groupe El Khabar qui traverse la période la plus difficile de son histoire.Arborant des affiches et des banderoles en faveur de la liberté d'expression, du droit individuel et collectif à l'information ainsi que leur attachement au journal El Khabar, ces manifestants de tous les âges et genres ont écouté Lazhar Fakroun, chef du bureau d'El Khabar de la wilaya de Biskra qui est sommairement revenu sur les tenants et les aboutissants de l'affaire El Khabar et qui a dit que ce journal, «voix sincère et crédible de tous les Algériens, fait face à une série d'attaques le vouant à la disparition ou du moins à lui imposer une muselière».
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