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Affaire de montage automobile: retrait de plusieurs membres du Collectif de défense


Des membres du Collectif de défense des anciens responsables et hommes d'affaires poursuivis pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages dans l'affaire de montage automobile, se sont retirés du procès public qui a repris mercredi après-midi au Tribunal de Sid M'hamed (Alger), dénonçant "des conditions inadaptées" au déroulement du procès.S'exprimant lors d'un point de presse en marge de l'audience, le bâtonnier de Blida, Me Abdelaziz Medjdouba a fustigé "un climat et des conditions défavorables et une mauvaise organisation" de cette audience.
Pour sa part, l'avocat Boumehdi Kamel a estimé que le procès "s'est transformé en une audience d'audition portant atteinte aux accusés" évoquant un procès "politique et expéditif".
Il a ajouté s'attendre à "de lourdes peines à l'encontre des accusés".
L'audience de l'après-midi avait débuté par l'interrogatoire de l'ancien ministre de l'Industrie, Youcef Yousfi suivi de l'ancienne Secrétaire générale du ministère de l'Industrie, Rabiaa Kherfi, auditionnée en tant que témoin.
Le juge a interrogé en outre les anciens ministres Abdelghani Zaalane et Mahdjoub Bedda ainsi que l'accusée non détenue Yamina Zerhouni et nombre de cadres du ministère de l'Industrie.
Le procès avait débuté la matinée, par l'audition de l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, auquel le juge ayant posé une série de questions relatives, notamment aux raisons et motifs du choix de certains opérateurs en particulier dans l'affaire du montage de véhicules.
En réponse, Ouyahia a demandé l'application de l'article 177 de la Constitution, stipulant "l'institution d'une haute Cour de l'Etat pour connaître des actes pouvant êtres qualifiés de haute trahison du président de la République, des crimes et délits du Premier ministre, commis dans l'exercice de leur fonction", une requête rejetée par le procureur de la République.
Par la suite le juge avait procédé à l'interrogatoire de l'ex Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a fait prévaloir sa défense, laquelle s'est retirée de l'audience, arguant "l'absence des conditions nécessaires au déroulement du procès".
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