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ADOPTION DU PROJET DE NOUVELLE CONSTITUTION



ADOPTION DU PROJET DE NOUVELLE CONSTITUTION
Le quatuor islamiste (MSP, Nahda, Islah et FJD) rejoignent le FFS dans le camp des boycotteurs du cérémonial, de demain, portant vote du projet de révision constitutionnelle.L'Alliance de l'Algérie verte, cette alliance parlementaire érigée à l'occasion des élections législatives du 10 mai 2012, composée du triumvirat MSP, Nahda et Islah, emboîte le pas au FFS en décidant de bouder la cérémonie de vote du projet de révision constitutionnelle prévue demain au Palais des Nations. Dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, l'AAV affirme tout de go faire sienne la position globale de l'opposition, à savoir le rejet de cette révision constitutionnelle, justifiant son boycott de la cérémonie portant vote de ce texte par la fait que ce dernier «n'est pas consensuel» et «n'a pas été soumis à débat populaire et profond». Les députés de l'AAV estiment, par ailleurs, «ne pouvoir débattre de ce projet ni y apporter des amendements», en sus du fait que ce texte «ne garantit pas des élections transparentes, ne détermine pas la nature du système politique et ne consacre pas la séparation entre les pouvoirs et l'indépendance de la justice».Le Front pour le liberté et la démocratie (FJD) a également décidé de boycotter le congrès parlementaire de demain, soutenant ne pas cautionner cette «politique du fait accompli du pouvoir et sa logique d'imposer son point de vue à tout le monde». A rappeler que le FFS avait décidé, lundi dernier, de tourner le dos à la séance de vote de demain du projet portant révision constitutionnelle. Le secrétariat national du vieux front, qui avait arrêté cette décision, avait mis en avant un ensemble d'arguments. Dont le fait que, selon lui, «l'élaboration ou l'amendement d'une Constitution constitue une étape décisive dans la vie d'une nation, vu que cette opération est destinée, en théorie, à garantir la cohésion et la communion nationales», estimant que «ce projet n'est qu'une continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple algérien, depuis la Constitution de 1963».Le FFS considère également que «ce n'est pas un texte qui est à l'origine de la crise politique, économique, sociale et morale que vit le pays, ce n'est donc pas un texte qui sortira le pays de cette crise qui s'aggrave de jour en jour».





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