Adhésion à un groupe terroriste: Un étudiant condamné à 5 ans de prison à Tébessa

? Le tribunal près la cour de justice de Tébessa a traité dimanche une affaire d'adhésion à un groupe terroriste et détention illégale d'arme à feu et munitions. Une affaire dans laquelle était accusé un étudiant de première année universitaire. Les faits remontent à avril 2017, ce jour-là, le père, l'oncle et l'épouse de ce dernier sont allés dans une région montagneuse, pour un moment de détente, accompagnés de l'accusé portant avec lui un fusil de chasse et des munitions. Sur les lieux, le jeune étudiant dira à son père qu'il allait faire une partie de chasse, à l'intérieur d'une forêt toute proche. Le père refusa pour la simple raison que le fusil n'avait pas de papiers. Sans attendre, le jeune homme prit la direction du bois. Le temps s'écoula sans qu'il donne signe de vie.L'étudiant a déclaré lors de son procès qu'il s'était égaré. Le président de la séance l'interrogea : « Pourquoi n'aviez-vous pas demandé de l'aide à un berger qui se trouvait sur les lieux ' Et pourquoi aviez-vous changé de direction en voyant une caserne des gardes-frontières ' » À cela, l'accusé répondit que s'il avait approché la caserne alors que la nuit tombait, il aurait essuyé des tirs et qu'il avait dû continuer son chemin. Le juge l'interrogea de nouveau : « pourquoi aviez-vous emmené avec vous des livres religieux et des romans, étiez-vous allé à la chasse ou pour faire de la lecture ' Où dirigiez-vous ' De quoi viviez-vous ' Vous n'aviez sur vous qu'une seule boîte de yaourt ». L'accusé rétorqua « d'herbes ! » Et de continuer : « après une semaine j'étais revenu à un garage abandonné, propriété de mon oncle maternel où j'y étais resté deux ou trois jours, jusqu'à ce qu'un enfant a averti ma famille de ma présence ». La famille avait déjà informé les services de sécurité de la disparition de leur enfant. Au cours de son réquisitoire, le représentant du ministère public a soutenu que l'accusé avait l'intention de rejoindre un groupe armé sans y parvenir. Le jeune universitaire a été condamné à une peine de 5 ans de prison ferme.