L'introduction excessive du sucre dans la composition des boissons rafraîchissantes a été et demeure une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics et les Associations de défense des consommateurs.
Ces dernières années, les autorités ont tenté de réduire le taux de sucre dans la composition des boissons rafraîchissantes, en mettant en place une réglementation rigoureuse, à travers l'arrêté interministériel (industrie, agriculture, commerce et santé) portant adoption du règlement technique relatif aux jus et nectars de fruits, jus de légumes et boissons aux jus de fruits et/ou de légumes, du 21 mars 2022, et l'arrêté interministériel (industrie, agriculture, commerce, santé et ressources en eau) du 29 août 2022 portant fiche technique fixant les spécifications de certaines boissons rafraîchissantes, mais la situation semble exiger une mise à niveau plus stricte. D'où la réunion tenue, mercredi dernier, par le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, en coordination avec le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, et l'Association des producteurs de boissons, dans le cadre du processus de révision de l'arrêté interministériel relatif à l'adoption du règlement technique fixant les caractéristiques des boissons rafraîchissantes, en vue de leur mise en conformité avec les normes internationales et les exigences en matière de qualité et de santé publique, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette réunion, tenue en présence de plusieurs responsables des principales entreprises algériennes de production de boissons, le ministre a souligné que «le Gouvernement accorde une grande importance à la protection de la santé des consommateurs, en tant que priorité stratégique, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ce qui s'est traduit, a-t-il dit, par la révision des cadres réglementaires et le développement des normes techniques, suivant les normes scientifiques internationales reconnues». M. Zitouni a insisté sur la nécessité de tenir compte de la composition des boissons notamment le taux de sucre et les additifs, pour un produit de qualité et sécurisé, rappelant que le secteur des boissons est l'une des activités «vitales ayant connu un développement significatif», et requiert, ainsi, un soutien continu et un accompagnement dans le processus d'amélioration permanente, notamment à travers la promotion de la production des intrants et des composants, afin de réduire les importations et renforcer la souveraineté productive.
Pour sa part, M. Moula a estimé que le secteur des boissons est aujourd'hui un secteur «structuré, disposant de capacités industrielles et organisationnelles considérables et de perspectives prometteuses, tant pour la satisfaction de la demande locale que pour l'exportation», selon le communiqué. Les responsables des entreprises de production de boissons se sont dits pleinement disposés à accompagner cette dynamique et à adhérer au processus de développement du produit national, en adéquation avec les exigences sanitaires et techniques, conclut la même source.
D'après ces déclarations, la révision de l'arrêté interministériel relatif à l'adoption du règlement technique, fixant les caractéristiques des boissons rafraîchissantes, en vue de leur mise en conformité avec les normes internationales et les exigences en matière de qualité et de santé publique, ne concerne pas uniquement le marché local, mais vise également l'accès aux marchés extérieurs, où le contrôle ne badine pas avec le respect absolu des composants des boissons rafraîchissantes, notamment certains additifs et la teneur en taux de sucre.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A. Z.
Source : www.lequotidien-oran.com